336.

La "normalité" est une notion bien difficile à cerner.

Souvent, on définit, à juste titre, la normalité à partir de ce que l'on vit, qui en constitue l'étalon de mesure.

Le problème, c'est que lorsqu'on s'habitue à vivre avec et dans le peu, on croit que la normalité, c'est ça, et on n'a pas idée d'aller voir ailleurs.

Parallèlement, il y a tous ceux qui sont habitués à vivre dans le trop, et ce dans tous les domaines, et qui bien sûr, croient que la normalité, c'est ça et là, encore davantage que les premiers n'ont pas envie d'aller voir ailleurs, et même pire auront tendance, consciemment ou inconsciemment, à maintenir les premiers dans l'ignorance juste pour conserver leur trop.

Jusqu'au jour où les premiers réalisent que la normalité, ce n'est absolument pas ça.

Au début, ils n'y croiront pas et rejetteront violemment cette réalité.

Et puis peu à peu, un voyage, des gens différents qui leur font voir "autre chose", et là, le choc.

La normalité, ce n'est pas ce que c'était.

Et là, le début de l'affirmation, avec une tendance au syndrome de Stockholm puis un rejet régulier de ce qui appartenait à l'"ancienne" normalité, avec une nouvelle définition au fur et à mesure des découvertes et une reconquête de ce qui était au départ son propre territoire.

Mais évidemment, avec des grincements de dents et pire encore parfois de ceux qui ne veulent pas lâcher leur "trop".

Résistance. Continuer à s'affirmer. Jeter. Ne pas s'épuiser et continuer à avancer.

Les mondes parallèles se rejoignent dans une convergence de l'humanité.

337.

En fait, le problème n'est pas ce que M'arrive, mais ce qui arrive et comment je le traite.

Lorsque j'enseigne au lycée, l'important n'est pas tant ce que j'enseigne que la façon que j'ai de le transmettre et la façon dont les élèves se l'approprient.

Et finalement, peu importe que je fasse de la méditation, du reiki, de l'hypnose ou si je suis adepte d'une religion plutôt qu'une autre, ce qui importe est de trouver MA voie et que cela fasse émerger mon être profond.