OVER THE PAST

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La  paroide verre blindé de la cellule d'Alseon donnait sur la grande salle où les ogres se délectaient de l'odeur de leur festin à venir. Le sol en pente pour contraindre le prisonnier à regarder. La sueur, le sang de la terreur, c'est la cerise sur le gâteau. Les « mets » les plus petits sont condamnés à observer ce qui va leur arriver. C'est comme ça qu'ils « préparent la viande », le petit gibier étant moins savoureux. Elle voyait ce pauvre bougre en nage, recouvert de plaies comme autant de rivières poupres. Mais Malory ne craignait pas pour son propre salut.

- Il va finir comme un zèbre ! Ils ne vont pas me l'abimer, ces enfoirés ! Et merde !

La jeune femme commença à donner des coups de poings réguliers sur le carreau d'une épaisseur de près de dix centimètres. Au bout de trois, la cloison transparente se fissura. Les Ghawls levèrent les yeux vers la cage encastrée dans la façade, à deux mètres au-dessus du sol. Les murs de la « salle à manger » alvéolés de petites jaules, servaient de garde manger, principalement garni de menus fretin. Au sixième coup, la vitre blindée céda. Valentine, le dos tourné, ne voyait rien, cependant il entendait tout et pouvait déduire, à la réaction de ses tortionnaires, que quelque chose de terrible se préparait. Alseon se jeta dans la fosse aux lions. Dans une valse frénétiques aux mouvements d'une précision chirugicale, elle dépeça à mains nues une demi-douzaines d'ogres avant d'en désarmer un pour finir le travail en quelques coups de lame. Un dernier survivant fut aussitôt mis en échec par la tueuse sanguinaire. La guerrière plongea son bras dans la glotte du cannibale et lui arracha la langue en lui envoyant un kick dans le torse. Séparant l'organe du reste du corps. Le sang lui montait au cerveau, elle en voulait plus. Ses yeux étaient devenus noirs. Le pauvre Mat ne savait pas qui l'effrayait le plus. La belle était exitente dans sa combinaison anthracite, moulante, le bout de Ghawl encore chaud, entre ses doigts. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Depuis qu'elle s'est installé dans la cabine en face de la sienne, il a bien tenté une fois ou deux de la draguer. Sans grande conviction (lui qui à tendance à le faire avec tout ce qui bouge), les filles ne s'intéressent pas à lui, le pillard avait lâché l'affaire depuis un moment. Ce jour-là, il avait faillit mourir de la pire des façons. Et tout ce qui habitait sa cervelle c'était l'idée fixe de mettre cette psychopathe dans son lit.

- Faut qu'on te trouve du tissus, sinon j'te viole sur place, lui lança la-créature-tout-droit-sortie-de-ses-fantasmes en le libérant de ses chaines.

Le mercenaire, s'effondra sur ses genoux. Cette beauté inaccessible venait de lui avouer qu'il lui plaisait. À bout de force, le pauvre ne put même pas esquisser un sourire. Malory le laissa reprendre ses esprits dépouillant quelques cadavres, encore relativement entiers, pour habiller Valentine.

- Mets-ça, faut qu'on se tire d'ici. T'as pas envie de te pointer à poil au Ragnaa ? La honte.

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