Je ne pèche jamais par orgueil. Et je ne pense pas avoir pris le melon. Mais, ce matin, j’avoue avoir la pêche et la banane.

Je camoufle mon abricot avec une jolie culotte noire, maintiens d’un soutien-gorge mes adorables poires. La météo est incertaine, je coupe la poire en deux, choisis un haut et un short.

C’est l’aurore, comme moi. Et l’on ne peut pas vraiment dire que je sois haute comme trois pommes. Je me presse, mais pas comme un citron. Une canne, quelques appâts en plus des miens, du fromage, du pain, une pêche et c’est parti pour une partie de pêche bête comme chou. Ce n’est vraiment pas compliqué, il suffit de faire le poireau...

Arrivée sur la berge, il me faut me méfier. Une ligne électrique passe non loin. Une pêche est si vite attrapée... Promis, je ne vous raconte pas de salades... Et... ce serait tellement dommage de faire chou blanc... Un véritable supplice, pour mon cœur d’Artichaut. Bien. Maintenant, il ne reste plus qu’à espérer qu’un goujon ramène sa fraise...