En réponse au défi auto dérision. (A l'époque, mon avatar était un chat cosmonaute)

Je ne sais pas écrire (oui, ça commence bien). Le nombre de répétitions dans ce texte va vous le prouver (mais pas que). Néanmoins, Word et Antidote m'aident beaucoup, alors, je suis sauvé : D

Un jour, j’ai fait un rêve, être cosmonaute (non, ça, c’est mon avatar).

Reprenons… Non, en fait, j’ai voulu devenir é-cri-vain, gagner ma vie ainsi et quitter mon boulot (non, ma femme, merci, je la garde encore un peu).

J’ai donc commencé à écrire un livre avec une déesse nue dedans, Orlane. Bon, elle était un peu trop nue, alors, je lui ai donné quelques habits. Pour compenser, je lui ai fourni des copines, à moitié nues aussi. J’ai trouvé un moyen im-pa-ra-ble de les dévêtir : les mettre sous la douche ou dans la rivière. Vous allez me dire, mais tu ne peux faire ça que l’été, le coup du cours d’eau. Certes.

J’aurais pu placer l’histoire en Afrique. Non, trop simple. Alors je les ai rendues immortelles. Elles ne craignent plus le froid. (Trop fort le Peter).

Ensuite, j’en ai collé deux ensemble et la troisième, j’ai hésité. Mais comme je voulais le montrer à ma femme avant de devenir riche, je ne l’ai pas fait… Mais je me suis arrangé tout de même pour que les trois dorment dans le même lit (Ouf).

Après, il a fallu trouver une histoire. Non, parce que bon, des filles (presque) toutes nues, des bains, des douches, moi, ça me plaisait beaucoup, mais il fallait faire avancer la fameuse histoire. Au fur et à mesure de sa lecture, je voyais le visage de mon épouse se décomposer. « Encore deux nouvelles lesbiennes ! Mais c’est le 4e couple ! » OK chérie, j’en vire deux promis…

« Et un homme, il n’y pas d’homme dans ton roman ? » Non mon cœur, ils sont trop occupés à jouer au foot…

Bon, j’en ai vite parachuté un tout de même, du genre costaud, avec des abdos et des tatouages. Quitte à en mettre un, autant en mettre un vrai. (Je précise donc que je n’en suis pas un vrai… Je ne suis pas costaud, je n’ai pas d’abdos ni de tatouage).

Voilà, j’avais mes trois filles, un homme, un couffin… non, ce n’est pas ça… Bref, j’écris mon histoire, une histoire terrible, à mettre les larmes aux yeux (le roman est fourni avec des oignons, des fois que le script ne suffise pas, ne vous inquiétez pas), avec du suspense, avec… avec… enfin, une histoire, quoi.

La suite, vous la connaissez… devant l’enthousiasme transcendantal des maisons d’édition, j’ai mis un pied sur Scribay : dites, les copain (e) s, il n’est pas beau mon texte ?

Six mois, et je suis toujours en train de le corriger : D

Promis, demain, j’édite ! (Spéciale dédicace, elle se reconnaitra si elle passe par là :)