Nous pourrions
Prends ma main, partons,
Déjà, à l’est, un nouveau jour se lève et nous pourrions
Faire, tout faire
Fuir, tout fuir
Ne plus attendre demain
Ni d’autres mains
Il y a dans ce monde
Tant d’aurores où se brûler la vue
Tant d’horreurs aussi, nous pourrions, veux-tu
Silencieux un instant, nous sentir horrifiés
Planter une fleur dans les terres incendiées
Sur le béton en deuil, en couleur
Peindre nos deux noms dans un coeur
Prends ma main, partons jeter nos rires aux échos des collines
Si tu me suis, je te suis
Emmenons-nous sous la nuit
Dans le vertige des étoiles innombrables
Nous pourrions compter l’un pour l’autre
Jusqu’au sommeil et même encore
Lorsque le matin se fait d’or
Nous pourrions, veux-tu
Au gré des escapades
Nous aimer nus sous les cascades
Je pourrais m’émerveiller mille fois
De ton corps sous mes doigts
Et toi,
Tisser bien des sorts
De tes doigts sur mon corps
Veux-tu ?
Annotations
Versions