Vagues
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Bien dès fois, aux grès des vents
Et des marées, les vagues naissent.
Elles meurent fracassées durement,
Elle se tuent et rien elles nous laissent.
Le monde fou s'enfiche, il s'entiche
De catins que la vie a salies maîntes fois.
Immondes secrets qui forment une foi
En ces choses sales, ses propres miches.
Qui pense aux vagues éternelles ?
Moi, sûrement. Que pensent-elles ?
Ces vagues qui vivent, qui tuent,
Qui transportent, mouvent perdues
En des courants marins toujours plus
Forts et le long voyage vernien
Qui au bout duquel la fin n'est plus.
Vagues voluptueuse et mouvement pubien.
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