Au bord de mon corps coule le vent
Me caressant et me consolant
Il vient me rafraîchir et effacer
Toute cette sueur que les labeurs m’ont laissée
Aux rives de mon Moi, une routine
Faite de tâches, d’Hommes, et de nature
Tout ce paysage qui me fascine
A mesure que je coule vers mon futur
Au droit de mon âme, les abysses de ma vie
Une solitude irrésolue
Là où mes sentiments se lient
Et où mon esprit tumultueux se mue
Au fil des ans… Que j’ai grandi !
Derrière moi une longue trace indélébile.
Supporter ce fardeau est certes difficile
On s’en reposera sur notre dernier lit.