L'abysse blanche
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À l'Empereur Nicolas II
Toi qui marche, écoutes bien le récit
De cette dame fraîchement rencontré ;
Toi qui ignore tout de ses facéties,
Dont ne revinrent pas les plus grands guerriers.
En son regard, blancheur abyssale,
Se noie l'esprit dans une pénombre froide.
Sa peau, un souffle glaciale
Dont les mots, sont une enivrante parade.
Princesse capricieuse aux rêves abattus
Trop fière, on la prit à rougir.
Arrogante bourgeoise, à la colère maintenue,
Que seul le maître vit dépérir.
Aujourd'hui, les rapaces toisent son coeur saignant.
Et, l'âme tordu, le corps disloqué
Elle regarde, en se rassurant,
Disparaître son reste de glabre majesté
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