Au delà des âges
En ce jours, taché de sombres nuages,
Je pense, songe et m'inquiète
Du vol des oiseaux, du vent dans leur plumage.
Et plonge mon âme dans de vieilles chansonnettes
À mon oreille, soudain, résonne l'écho,
Le chant des rives méditerranéennes.
Stoïciens, décrivant des cycles infernaux,
Méditant les écris des pages prochaines.
Et quand de mon esprit elle jaillit hors du terreau,
Cette verte pensé, aux racines peux réfléchis.
J'écris ses branches, dessine son feuillage de mots
Alors, né de rêves, l'arbre prend vie.
Cette lettre, elle est pour toi,
Homme séparé de moi par un abysse.
Toi, qui peut-être, juges nos émois,
Étudiant le passé des fleurs de lys.
Parles moi des cieux et de la terre,
Chantes moi l'odyssée des hommes.
Eux qui n'étaient qu'un humble espoir,
Plus fou que les contes de Paestum.
À vous, intrépides enfants,
Qui courrez plus vite que le temps,
Donnez une oreille attentive à mes écris
Et pardonnez mon ton aigri.
Aux hommes ; Soyez humbles face à la vie
Mais grands dans votre mort.
Aux femmes ; Soyez bonnes avec vos maris
Mais libres et lumineuses en tout sort.
Voilà donc mes paroles d'ignorant
Les dernières que je vous adresse.
Celles d'un coeur larmoyant
Que la lune caresse.
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