Ballade des coeurs libres
Amis, voyez le triste destin de notre bien aimé,
Celle qui était, pour nous, chaleureuse comme une mère,
Magnifique fleur, si longtemps trésor nos grand pères.
Voilà cette chère et tendre, abattue et débauchée.
Et nous ? Les enfants trahis par leurs propre terre.
Contraints de voir nos souvenirs misérablement détruis.
Ne rien dire, se conduire en rameur de galère,
Fermant des yeux inquiets sur le feux de nos prairie.
Oh ! N'a t-on pas vu quelques beau parleurs,
Prendre la parole, quand nos coeurs suppliait,
et dire "Citoyens ! Voilà que sonne l'heure !" ?
Lever les bras, clamer que toujours ils serviraient.
Pour oublier, enfin, ce par quoi ils juraient.
Ils vous ont dit que tout pouvait renaître.
Ils vous ont dit qu'eux seuls le permettraient.
Or me voilà, le coeur serré, je vous le dis,
Votre histoire, vous seuls en êtes les maîtres,
Malheureux pleins d'espoir, ils vous ont menti.
Bataillez donc pour donner forme à vos coeurs,
Sans peur ni regret pour celle qui s'est jouer de votre amour.
Que les traîtres à l'âme fragile rampent dans le malheur.
Eux, qui tendent un perchoir d'or aux vautours.
Marchez sur les serpents, labourez la terre sans retenue,
Faites résonner le tonnerre de la punition.
Amis, je vous le dis, les temps sont venus
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