Le notaire se positionna dans l'encadrement de la porte et il désigna d'un signe de la tête la personne qui devait entrer. Ils n'étaient que deux, Julien n'avait plus de temps pour gamberger. Il débita avec frénésie et excitation. Julien portait un chapeau et un costume cravate. Il avait mis ses plus beaux habits pour donner une bonne impression. Il se présenta et alla droit au but : acheter la Marie-Josèphe, peu importe du prix, il ferait tout pour l'acquérir.
---En effet, elle est toujours à vendre. Elle a un certain montant.
--- J'ai des économies et rien n'est plus beau cadeau pour ma femme.
-- Cent mille francs.
--- Ça ne me fait pas peur et je ne vais pas rebrousser chemin !

Satisfait, le notaire lui proposa de se rendre sur les lieux pour se rendre compte de son état. Ils se levèrent de leurs sièges et se suivirent jusqu'à la villa.

À l'arrière de la demeure, une petite cour avec un coin jardin. Un puits trônait au milieu des herbes folles. Le notaire précéda Julien pour ouvrir la porte de la tourelle. Un escalier en colimaçon permettait d'accéder à chaque étage. La pierre était apparente.

Ils commencèrent par le rez-de-chaussée en franchissant une deuxième porte et quelques marches. L'entrée avait du carrelage et quatre portes en bois. Sur la gauche, c'était une petite chambre qui donnait sur le deux. Sur la gauche, le cabinet toilette et deux portes l'une à côté de l'autre : la salle à manger et la cuisine. À l'intérieur de chaque pièce, sauf la cuisine, du lambris de couleur sombre recouvraient les murs. Des grandes fenêtres avec de grands volets peints blancs fermés tenaient grâce à des crochets.