On glisse
Mais ce n'est qu'un leurre,
Tu te dis que tu n'as pas de valeur,
Voilà juste ton aigreur,
Dans tes yeux, tout sauf le bonheur,
Tout m'étouffe, tout m'étouffe,
Dans les rues sans visage,
L'idéal qui peint notre virage,
Un idéal qui m'étouffe, j'étouffe.
Je suis parano, je ne peux croire en ce qu'ils me disent,
Car dans chaque parole, se cachent leurs terribles vices,
Qui te font croire qu'avec eux, il n'y a aucun risque,
Te font parler, veulent que tu te confies, pour mieux resserrer leurs griffes.
Te complimentent, se rendent indispensables,
Puis, te hantent, tu penses qu'ils sont indispensables,
Des sourires empoisonnés, poursuivis par leur propre passé,
Qu'ils tentent de projeter sur toi, à travers toi, ils peuvent expier.
Oh mais oui, je me sens seul, mais ce n'est pas rationnel,
Oh j'en sais rien, car ce noir occulte un soleil,
Qui se perd dans un ciel où les pensées s'amoncellent,
Dans un fiel, qui jamais ne sommeillent.
Alors on glisse, oh
Alors on glisse, oh
Vers un trou abyssal, on glisse, oh,
Vers un vide abyssal, on glisse, oh,
Et tu ne peux rien faire, quelque chose t'entraîne,
Et tu ne peux rien faire, quelque chose t'enchaîne.
C'est lourd, tes pieds s'enfoncent dans le sol,
Donc, tu commences à chercher en toi, aucune idole,
Tu vois ton toi, dans chaque pièce de ton passé,
Tu vois qu'à chaque fracture, un démon est né,
Ils sont si nombreux, oh, j'en suis infesté,
Et ça tourne, et ça tourne, rien ne peut s'arrêter.
Oh non, quelque chose t'oppresse, tu te dis que ta vie,
Avant cet ici, n'a été que cette chute prédéfinie,
Inéluctable, inexorable, tu ne veux plus d'hier,
Puis, tu perds pied, ton présent devient l'enfer.
Oh, un enfer, un enfer qui jamais ne s'arrête,
Et tu commences à avoir des pensées qui se regrettent,
Alors tu te détestes, un peu plus, et demain,
Une journée qui s'annonce pluvieuse, devient...
Le passé, le présent et le futur s'effacent,
Tu vis une journée continue qui terrasse,
Pas de soleil, pas de nuit, que la souffrance,
Alors, j'en ai marre, je veux que ça cesse, ne plus penser.
Alors on glisse, oh
Alors on glisse, oh
Vers un trou abyssal, on glisse, oh,
Vers un vide abyssal, on glisse, oh,
Et tu ne peux rien faire, quelque chose t'entraîne,
Et tu ne peux rien faire, quelque chose t'enchaîne,
Tu préfères t'éteindre.
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