Mon cher noir,

Pendant si longtemps,

Tu étais mon air,

Et puis maintenant,

J'ai défait les chaînes,

Portée mes rêves, loin de la haine,

Sur les rives de ma plaine,

Mitaine à la main droite, une vie pas si vaine,

Des années à naviguer à vue,

À chercher l'étoile qui me guide,

Sans chercher à l'intérieur,

Notre être Créateur, il est l'heure,

De quitter la brume,

De quitter l'amertume,

De quitter le costume,

Ooh simplement une lettre posthume.

Mais au-delà des ombres,

Les vieux rêves s'effacent,

L'horizon, une promesse,

Je lâche le passé,

Embrassé la vérité,

Ma vérité, notre vérité oh

Mon cher Noir, je te laisse,

Une étoile qui s'éteint,

Et je m'élève vers demain,

Mon cher Noir, tu restes

Dans mon cœur, nos cœurs,

Voyage de beauté et d'horreur

Et pourtant, ton écho fantôme,

Reste en moi, mon syndrome,

Comme un astronome,

Je veux lui dessiner un cœur en atomes,

Pour rendre mon amour infini,

Qu'il ne se perde pas ici, aujourd'hui,

Ni demain, ni demain, dans une étreinte,

Une pulsation pour elle jamais feinte.

Mais, parfois je me sens,

Mieux quand je suis loin de tout ,

Et, mon cher noir revient avec ses bijoux,

Oh mais je veux rester debout, oh debout.

Car les émotions m'étouffent,

Il me faut du calme,

Car ses sentiments m'étouffent,

Rien à cause de ton âme.

Mais au-delà des ombres,

Les vieux rêves s'effacent,

L'horizon, une promesse,

Je lâche le passé,

Embrassé la vérité,

Ma vérité, notre vérité, oh.

Mon cher Noir, je te laisse,

Une étoile qui s'éteint,

Et je m'élève vers demain,

Mon cher Noir, tu restes

Dans mon cœur, nos cœurs,

Voyage de beauté et d'horreur

Je respire enfin

Je respire enfin

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