Noir.
Je me sens étouffée,
Je ne veux plus les écouter,
Je me sens bloquée,
je ne veux plus y songer.
Et pourtant, je ne fais que m'effondrer,
Dans un noir qui ne se termine jamais,
Une vie qui brûle toutes les espérances,
Sans danse, ni élégance, plus d'innonence.
La mort vient toquer à la porte,
Une vague qui nous emporte,
Un désespoir qui affronte,
Un fantasme qui s'érode, qui s'érode.
Puis, le sort nous fait porter le fardeau des autres,
Celui dont on y place leurs fautes,
Parce qu'ils ne veulent pas le voir, ne veulent pas y croire,
Te font porter leur culpabilité et te tuent de leur hostilité.
On perd raison,
Tout s'estompe.
Mais ils veulent être les victimes,
D'un néant profond qui les abimes,
Sur l'autel de leur souffrance, juste vicitime,
De leur noirceur qui fait de toi un sacrifice.
Ils m'oppressent, je suffoque,
Veulent que je paie,
Alors j'erre sans but,
Chaque pas, c'est comme sauter sur des pieux,
Un tunnel sans lumière, si bas, chaque rêve devient un voeu pieu.
La vie devient si lourde, on ne sait plus quoi en faire,
Si ce n'est subir leur guerre, sans air, ni les prières,
Ne servent plus qu'à se voiler un avenir délétère,
Les pensées tourbillonent et te font noir ; rien à faire.
Dans ce passé qui t'obssède tu l'as vois elle,
Un regard qui l'ensoleille, peut-être éphémère,
Sourire timide, ses yeux qui te donnent son ciel,
Oh, mais entre-nous, il n'y aura que des barrières.
Si différentes, à contre-vent, mais on se polarise,
Et pourtant, sans comprendre, on s'attire,
Mais vers quoi ? Mais vers quoi ?
Parce que c'est plus qu'un monde qui nous sépare,
Peut-être que tu es comme les autres...
Mais ils veulent être les victimes,
D'un néant profond qui les abimes,
Sur l'autel de leur souffrance, juste vicitime,
De leur noirceur qui fait de toi un sacrifice.
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