Inceste
J’ai vu la psychologue judiciaire. Ce sont les gendarmes qui m’ont donné ce rendez-vous. C’était a une heure trente de chez moi. Mon conjoint m’y a accompagnée, mais n’a pas pu assister à l’entretien.
Au début, j’ai un peu pleuré, puis je me suis reprise. Elle a bien compris mon mal-être depuis qu’il a abusé de moi. Elle m’a dit qu’il s’agit d’inceste. Elle m’a bien fait comprendre que je suis la victime, une personne vulnérable, et non la coupable comme l’affirme certaines personnes de ma famille. Ils remettent tout sur mon dos, me prenne pour folle et ont même tenter de m’interner.
La psychologue m’a posé plein de questions, puis m’à dit qu’elle enverra son rapport à la gendarmerie d’ici 14 jours. A ce moment-là, le dossier sera envoyé à la gendarmerie de la ville de mon agresseur, puis il sera placé en garde à vue où il sera interrogé.
Si vous saviez comme j’ai peur.
La personne concernée ira pleurer dans les jupons de ma mère qui, elle, viendra le voir pour me mettre la pression…
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