Soutient
— Tu n’es pas sérieux ?
— Ho si ma belle.
Il l’a déposé dans un verre improviser en vase puis m’embrasse avant de serrer ma main et de s’assoir.
— Tu es fou comme moi je l’ai eu pour ce que j'ai fait !
— C’est du passé, l’important c’est de se concentrer sur l’avenir, sur nous.
— Mouais…au fait, tu as la lettre ?
— Ha oui, là voici. Désolé si on l’a lu avec César et ta famille. Même Carmen y a fourré son nez.
— Hum…alors tu peux me le résumer ? Non, mieux, le lire ? J’ai un peu la flemme…la fatigue tu comprends ? Au fait, je sors dans une semaine, le médecin à préférer jouer la sécurité. Si j’ai bien compris, j’aurais quand même des visites à faire.
— Bien, je comprends. J’aurais espéré que tu reviennes vite à l’école.
— Mon sort sera sceller demain. Adela te l’a dit ?
— Oui.
— Sinon, la lettre ?
— Oui, alors je vais te la lire. « Je ne sais où tu te recaches face de rat, mais je te retrouverais. Je me suis promis de me venger de toi, X. Tu es ma dernière volonté, te décimer à tout jamais. Tu m’as fait tellement de mal, que le mal c’est toi. Marta sera la dernière que tu verras avant de ne plus te réveiller, X ». Voilà, c’est tout ce que tu as écris
— Je cherche qui sait mais je t’assure que je ne sais pas ! Peut-être que ça viendra.
— Je te le répète, oublions pour le moment.
— L’école pense que je suis dingue non ?
— Ils ont compris qu’il y a eu une folie passagère. Je t’aime sache-le.
— Moi aussi sinon comment tu m’as sauvé ?
— L’instinct, j’étais certes loin de toi mais quand tu as eu ce moment où tu as pointer le flingue sur l’un des élèves, JJ qui était à mes côtés m’a ordonné silencieusement de passer près de toi, presque derrière. Ensuite, tout est allé vite. Tu as remis l’arme contre ta tempe et j’ai dévié la trajectoire. Enfin, tu le sais maintenant.
— Merci en tout cas. Sinon qu’est-ce que tu racontes ?
— Rien de particulier, ça te dis d’aller prendre l’air ?
— Je vais pas tarder à manger mais pourquoi pas après. Ma sœur est venue ce matin et mes parents viendront ce soir. Tu sais que mon père t’accuse ?
— D’être la cause de ta folie ?
— On est tous fous et je ne sais pas si j’aurais la patience comme ma sœur et ma mère de te défendre…j’avais tenté tu sais mais bon avec lui, c’est peine perdu si tu ne chasses pas et joue pas au domino…
— On s’en fou de ce qu’il pense. Au fait, j’ai parlé à César et Tania …
— À propos de quoi ?
— J’ai proposé avec ou sans eux, de former un nouveau groupe de musique avec toi.
— Et Upa Dance ?
— On continuera les concerts.
— Tu as décidé ça quand ?
— J’y avais réfléchis il y a deux jours et j’attendais le bon moment pour t’en parler. Ce moment était censé être quand tu étais dans ma chambre. Tu penses quoi ?
— Ils sont d’accord ?
— Bien sûr mais tout dépend de toi.
— La danse est autant mon moteur que le chant…ça se réfléchis. Rien ne presse ?
— Bien sûr, l’idée c’est que tu te rétablisses. Et pour ça, je vois que le repas est servi.
Je n’arrive pas à tout manger et Roberto le finis pour moi. Puis, pendant la petite marche, je ressens tout son amour. Il me parle mais je n’écoute plus et me torture encore l’esprit avec X.
Une ombre puis dans la nuit, une présence plus sanglante. « Tu ne pas ma sauver, tu m’as laisser tomber ! « . J’hurle et une infirmière me rassure. Je me rendors en ayant un refus d’un somnifère pour éviter tout risque.
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