Quand Van Damme rencontre le chanteur blond !
J’arrivais devant le bureau du secrétaire, je toquais la porte : toc toc toc (je ne sais pas pourquoi je viens de vous faire le bruit de la porte, mais passons) :
« —Entrer, me dit-il !
—Bonjour monsieur, om m’a dit de passer à votre bureau pour… répondit-je avant de m’enrouer la voix en découvrant la personne. Monsieur Claude François, mais qu’est-ce que vous faites-la ?
—Oh ce n’est pas vrai, un fan, grommelât-il avant de poursuivre. Comme vous le voyer je suis devenu secrétaire.
—Et ça vous plait ?
—Disons que ça me passe le temps, les journées sont longues ici.
—Ah d’accord, C’est vous qui avez postulé ?
—Non, ils estimaient que j’étais le plus compétent grommelât-il encore.
—C’est normal ! m’exclamais-je, Vous vous êtes toujours au courant de tout, ai-je continué sur un ton blagueur. »
Il me lança un regard noir lorsqu’il comprit de quoi je parlais ; promis-je ne referais plus cette blague.
« —Comment vous appelez vous, me demanda-t-il
—Je m’appelle Jean-Raoul Van Damme. Oui je sais, dis-je en le regardant. Cela fait beaucoup moins stylé que Jean Claude van Damme, mais j’y peut rien moi.
—Bon je viens de taper votre prénom sur l’ordinateur et j’ai votre dossier Jean Raoul Van Damme, se moqua-t-il en insistant sur mon nom.
—Et donc ?
—Je vous lit le dossier et vous confirmez si les informations sont exactes. Bien commençons ! Dit Claude François en se raclant la gorge : HUM HRUM (désolé, j’arrête les bruitages ). Vous avez actuellement…
—Oui je confirme !
—Mais qu’il est con ! s’énerva-t-il disant tout haut ce qu’il pensait tout bas. Bon je disais, vous avez actuellement 34 ans, une femme et un enfant de huit ans. Vous vivez dans le village de… de Montfroc. »
Il termina sa phrase avant de se retenir de rire. Puis repris :
« —Résumons, vous êtes Jean-Raoul Van Damme de Montfroc, hi hi hi, confirmez-vous ? demanda Claude François pouffant de rire.
—Je confirme, acquiesçais-je un peu vexé.
—Passons maintenant aux choses sérieuses, la raison de votre venu ici, qui va permettre de déterminer dans quelle maison vous irez. Lisons la suite : Le drame est arrivé hier matin, c’était un lundi au soleil, hum hum, comme tous les lundis. Jean-Raoul se rendit sur le port d’Alexandrie, mais bordel on se fout de moi ou quoi, s’énerva le danseur blond.
—Non ce qui est dit est exact c’est le nom de mon lieu de travail, une jardinerie, répondit-je le sourire au lèvres.
—Oublions : Il s’est rendu sur son lieu de travail pour ouvrir la jardinerie, Le printemps était bien entamé et cet année-là… calme toi mon p’tit Claude, se parla t’il a lui-même (un peu skizo celui-là). Les magnolias ont bien poussé, la vente allait être une réussite. Malheureusement notre cher Jean Raoul Van Damme de son nom, a eu la bonne idée de déclencher l’arrosage automatique de la serre alors qu’il réparait un fil électrique. Il est bien sur mort. Voilà fin du dossier, je suis désolé pour vous, je sais ce que c’est de se faire électrocuter, ma compassion, je vous l’envoi droit au cœur et…
—Oui bah ça va n’exagérer pas non plus ! Mais vous savez ce qui va le plus me manquer c’est ma famille, non pas que le paradis et l’enfer ne sont pas bien (j’y ai fait un tour avant de passer au bureau). Que vont-ils devenir tous les deux. Comment ma femme va expliquer à son fils que papa ne reviendra jamais.
—Vous ne reviendriez peut-être pas mais vous serez toujours présent auprès d’eux.
—Mais comment, je suis mort ! Les fantômes ça n’existe pas.
—Vous êtes bien en train de parler à Claude François. Cela va être très dur pour eux surtout durant les premiers mois, le monde va s’écrouler et ils ne comprendront pas ce qui leur arrive. La peine sera immense, pour eux comme pour vous.
—Je ne pourrais plus rien partager avec eux, lançai-je le regard baissé larmoyant ; ou même éduqué mon fils lui apprendre les choses de la vie.
—Retenez bien ce que je vais vous dire, de là-haut vous pourrez les observer n’importe quand, vous assurez qu’ils vont bien. Soyez attentifs, au jour, ou ils souriront à nouveau, car cela signifierait qu’ils ont compris.
—Compris quoi ?
—Qu’un jour il vous retrouveront, ce n’est qu’une question de temps. La vie est comme un rêve et la mort un réveil. Et ce jour -là vous vous retrouverez, en attendant laissez les poursuivre leur rêve.
—Dans mes bras Claude François
—De rien Jean Raoul Van Damme. Bon, je vous emmène en Enfer, il y a un super club de rock, Elvis y sera en live, ça va être le show. Attend j’appelle un pote. »
Le téléphone sonne, driiinng…Driinng (vraiment désolé pour cette énième blague) :
« —Allo, Bourvil, c’est moi Claude…
—Bourvil ?!!»
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