Chapitre 7 : Santo...

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Assis au comptoir du club de mon frère Antonio. Ce dernier était vide, les spots éclairaient violemment la pièce, gâchant la beauté du décors et son côté mystérieux. Le barman, me servit un nouveau verre de scotch quand mon frère vint prendre place sur le tabouret d’à côté.

  • Ainsi tu n’es pas mort ? dit-il en me piquant mon verre. Papa m’a téléphoné, il s’inquiète pour toi et tes projets funestes.
  • Je l’appellerai, répondis-je.
  • Hum, comment se porte ta nouvelle épouse ? Une Calabraise, sérieux ? La fille de Carmine Valente, qui plus est. Je te pensai intelligent, petit frère.
  • C’est une longue histoire.
  • Une histoire qui t’amène à venir liquider mon meilleur scotch. Raconte.
  • Quand j’ai su que Valente était derrière la mort de Flavio, j’ai voulu me venger. J’ai découvert que sa fille aînée était enceinte.
  • Laisse-moi deviner, Speedy en était le père ?
  • Oui, enfin lui ou un de ses potes.
  • De quoi tu parles ? me demanda mon frère avec sérieux et surtout connaissant les penchants tordus de Flavio.
  • Tu devrais regarder, tu comprendras, ça s’est passé dans un de mes hôtels.

Je poussai mon téléphone vers Antonio. Ce dernier porta son verre à sa bouche et mis la vidéo en route. Ce dernier vit alors tout comme moi, notre frère et quatre de ses amis, soutenir une femme totalement inconsciente et traverser les couloirs avant de se rendre dans la suite nuptiale de l’hôtel.

  • Tu penses qu’elle est en état de donner son consentement pour une tournante, alors qu’elle était probablement vierge ?
  • Putain de merde ! Je te jure que s’il n’était pas mort, je le sortirai de sa tombe pour le flinguer moi-même. Il a recommencé ses conneries.
  • Je doute qu'il ait arrêté, il était juste un peu plus mâlin pour ne pas se faire prendre. Jusqu’à maintenant, je la tenais responsable de sa mort. J’ai fait d’elle ma femme, pour qu’elle devienne la mère de mon fils, mais surtout mon esclave sexuelle. Je voulais la faire souffrir et venger Flavio.
  • Santo...
  • Ne me juge pas sur mes relations intimes. Je sais que tu aimes bien t’en prendre une de temps en temps dans le cul. Ton bras droit est ton amant et les femmes avec lesquelles tu t’affiches sont des paravents.
  • J’aime aussi les femmes et encore mieux, me faire baiser pendant que je tringle une salope. Mais mon intimité n’est pas le problème. Tu vas faire quoi maintenant que tu sais qu’elle, elle n’y est pour rien ?
  • Je veux la garder. Je l’ai acheté, elle est à moi maintenant.
  • Et pour Flavio, tu veux dire la vérité à papa ?
  • Il le sait déjà. Rien ne lui échappe, tu le sais très bien. C'est certainement pour ça, qu'il n'a pas déclaré la guerre, il savait que ça arriverait où que Flavio avait merdé.
  • Ouais, peut-être. Tu devrais rentrer chez toi et réfléchir à ce que tu veux.
  • Je la veux elle, dans mon lit et dans ma vie. Elle est parfaite, soumise et obéissante. Parfois, elle ose se rebeller et je me languis de pouvoir la punir.
  • Si tu veux la garder, tu devrais t’intéresser à elle et à ce qu’elle aime. Une femme comblée, sera plus enclin à te satisfaire pour te remercier.
  • Tu sais ce que j’aime, elle est trop douce pour ça.
  • Je sais, j’ai nettoyé derrière toi avant de te soumettre l’idée d’avoir ton esclave sexuelle chez toi à disposition. Ta femme est jeune, encore maléable et dressable. Apprends-lui a aimé ça et à t’en redemander. Apprends-lui à ramper pour venir recevoir sa fessée et à jouir quand le fouet déchirera sa chair frissonnante. Marque là au fer rouge, et baise-là devant tes hommes pour crier au monde entier qu’elle est à toi, si c’est que tu veux. Mais n’oublie pas, parfois, il faut donner pour recevoir et obtenir plus.
  • Comme tout à l’heure, murmurai-je.
  • Je peux savoir de quoi tu parles ?
  • J’ai humilié sa sœur et je l’ai soumise à ma volonté en lui demandant de me sucer.
  • En humiliant sa sœur, tu lui as donné de quoi se repaître de l’horreur et de la souffrance de sa sœur et ainsi, elle s’est vengée de toutes les horreurs que cette dernière lui a infligé.
  • Elle m’a offert la meilleure fellation de ma vie, et ce, malgré son inexpérience.
  • Eh bien, je peux savoir ce que tu fais ici ? Avec un bébé à la maison, tu devrais profiter de ses moments de répit pour l’éduquer et la façonner à ton image.

Je souris à mon frère et posai un billet pour lui payer sa bouteille. Ce dernier, avant que je parte, me demanda, si je serais présent pour un gala en l’honneur d’associations pour les enfants. Ce dernier devait se dérouler en pleine journée, sur un domaine privé.

  • Oui, j’ai réservé une nounou pour l’occasion. Elle sera avec nous pour gérer Ugo, quand il n’aura pas besoin de sa mère.
  • Ugo, ainsi c’est comme ça que s’appelle mon neveu ?
  • Oui, Ugo Santoro Vicenzini, lui révélai-je.
  • Amuse-toi bien avec ta femme.
  • J’ai une punition sur le feu.
  • Oh et tu as prévu quoi ? La frustration ? La jouissance jusqu’à épuisement ?
  • Non, quelque chose de plus intense. Je dois me restreindre, je ne peux pas encore profiter de sa chatte...
  • Aïe, dit-il en souriant. Heureusement qu’il y a deux autres trous pour te combler.
  • Oui, comme tu le dis, répondis-je en souriant.

Je vidai le verre de mon frère avant de partir. Cette discussion m’avait fait du bien. Antonio était au courant pour Flavio et ce qu’il avait fait. Je savais que mon père était au courant et que c’était certainement pour ça, en plus de son envie de protéger sa femme, qu’il n’avait lancé de vendetta physique sur les Valente.

Je quittai le club de mon frère et me décidai à rentrer à la maison. En route, je commandai le dîner, puis envoyer un message à ma femme pour la prévenir de mon arrivée et de ma décision à commander un dîner tout prêt. Cette dernière me répondit pour la première fois.

De : Louve

A : Santo

Je finis de nourrir notre fils et je vais lui donner un bain. Je te demande de m’excuser, si je ne peux pas t’accueillir comme tu le mérites.

De : Santo

A : Louve

Occupe-toi du petit. Tu auras l’occasion de m’accueillir comme je le mérite, plus tard dans la soirée, lors de ta punition. Les achats ont-ils été livré ?

De : Louve

A : Santo

Oui, tout est là. Je les ai rangé dans un coin du salon. Les livreurs avaient tout laissé au milieu de la pièce. Tu as du courrier, et un recommandé. Le gardien me l’a donné quand je suis rentrée. J’ai tout posé sur la table de salle à manger. Tu as reçu également un gros colis. Je l’ai aussi posé sur la table. A tout à l’heure.

De : Santo

A : Louve

Merci, tu as bien fait. Je m’occuperai de ça plus tard. Je prends du chinois, ça te va ?

De : Louve

A : Santo

Oui, c’est parfait. Je te laisse, je dois faire faire le rot de Vicenzini Junior.

Je ne répondis pas et passai sur l’application pour commander à manger. Je me garai sur le parking du restaurant et attendit qu’on vienne me livrer mon dîner. Une fois que cela fut fait, je demandai à mon chauffeur de me ramener à la maison.


 Il était dix-huit heures passé quand je franchis les portes de la maison. Je posai le sacs de nourriture dans la cuisine. Celle-ci était la seule pièce à ne pas avoir changé. Composée de matériaux naturels. L’îlot central et les meubles étaient en béton cellulaire. Les façades elles, étaient en bois clairs et naturelle. Ouverte sur tout le rez-de-chaussée, et réhaussé d’une estrade. Non loin se trouvait la table de la salle à manger avec ses luminaire en terre cuite et en osier. En son centre, se trouvait une dame jeanne avec des fleurs de pampas. Une porte coulissante menait à la buanderie et au cellier. Au fonde de la maison, face aux portes fenêtre qui menaient à la terrasse, se trouvait le salon. Composé d’une grand canapé en angle, la décoration avait changé à ma demande. Retirant tout le côté glamour, bling-bling et austère, j’avais demandé à la décoratrice d’y apporter de la chaleur et de la lumière. Ainsi le noir avait laissé place au beige, à la couleur lin claire, avec des meubles construits à base de matériaux naturels. La table de salon était en bois, les étagères des meubles en béton également et des plantes vertes venaient harmoniser le tout ainsi que quelques babioles. La verrière qui séparait le salon du reste de l’appartement, avait été remplacé par des tasseaux de bois. Mon bureau était fermé par une double porte coulissante. Mon billard, lui avait trouvé sa place, dans l’espace lecture et bibliothèque de la maison.

Je me dirigeai vers l’escalier en colimaçon et montai à l’étage. De la musique résonnait dans la chambre. Je franchis la porte de ma chambre où je retirai ma veste. J’entendis Louve fredonner et me rendis dans la salle de bain. Assise, nue dans la baignoire, notre fils callé sur ses jambes, à moitié immergé dans l’eau. Ce dernier fixait sa maman alors qu’elle était en train de lui masser ses petits pieds.

  • Salut, dit-elle tout bas.
  • Ce spectacle est aussi beau à voir que celui où tu m’accueilles pour me montre que tu es contente de me voir.
  • Tu veux te joindre à nous ? me proposa-t-elle, me prenant alors au dépourvu. Pour ton fils, ajouta-t-elle avant de tourner la tête vers moi.

Je hochai la tête et vidai mes poches avant de me déshabiller, puis je les rejoignis dans l’eau. Je m’assis en face de ma femme, et celle-ci se leva avant de me céder sa place. Je me callai dans la baignoire et m’installai comme elle s'était installé un peu plus tôt. Puis délicatement, elle déposa Ugo sur mes jambes. Ce dernier gigota et me surpris un peu. Louve prit un peu de gel lavant et en versa dans ma main.

  • Il semble apprécier les massages des pieds. Je vais lui laver la tête.
  • Putain de merde ! Jamais de ma vie, je n’aurais pensé faire ça un jour.
  • Tu n’aimes pas ?
  • Non, je ne me pensai pas capable de le faire. Cela ne me ressemble pas.
  • Oui, je sais. On fait parfois des choses qu’on aurait jamais pensé faire un jour.
  • Tu ne parles pas de laver notre fils, n’est-ce pas ?
  • Non. Epouser un sicilien n’était pas dans mes projets.
  • Je te retourne l’exemple.
  • Me soumettre à toi, souffla-t-elle.
  • Être doux avec une femme, lui avouai-je.
  • Tu n’étais pas doux avec ta...
  • Non, je ne la touchais presque jamais. J’avais une soumise, en réalité, j’avais une esclave sexuelle pour assouvir mes fantasmes. C’était une pute, junkie. Je l’ai sevré et forcé à se soumettre à ma volonté. Elle était enfermée dans sa chambre et n’y sortait jamais. Je l’ai gardé cinq ans, puis un jour j’ai reçu un appel et je suis parti en urgence, oubliant de refermer sa chambre à clé. Elle est sortie et s’est retrouvé dans mon salon. Ma femme a ainsi découvert son existence et elle lui a avoué être enceinte. Quand je suis rentré, le soir, je l’ai retrouvé dans sa chambre. Elle s’était ouverte les veines. Elle pensait à tort qu’elle était la seule femme de ma vie et qu’elle était amoureuse de moi.
  • C’est pour ça que tu m’as acheté à mon père ? Tu voulais faire de moi ta nouvelle esclave sexuelle.
  • Oui, c’était le but. J’ai découvert ta grossesse et j’ai pensé que tu étais la maîtresse de mon frère. Après ce que ma femme avait fait, j’avais besoin d’une mère pour mon enfant. J’aurais accepté le tien, s’il avait survécu, mais oui, tu aurais été mon esclave. Sauf que tu es différente et que j’ai changé mes plans. Je t’ai épousé, je t’ai donné mon nom. Je t’ai vu et j’ai su que jamais je ne te laisserai me fuir. Tu es coincée avec moi, mes envies, mes fantasmes et même si je n’éprouve plus l’envie de me venger de toi, j’éprouve toujours celle de faire toi mon esclave. Et même si tu ne l’admettras jamais, je sais qu’une partie de toi, le veut aussi. Je vais t’apprendre à le vouloir et même un jour à le réclamer.

Louve ne répondit pas, elle baissa la tête et repris le shampoing de notre fils. Ce dernier ferma les yeux et bâilla à s’en décrocher la mâchoire. Délicatement, avec sa main, elle le rinça, puis me le confia avant de sortir. Elle se sécha rapidement et ramassa ma chemise qu’elle enfila à la hâte avant de venir prendre le petit. Elle le sécha avec précaution, puis lui mis sa couche avant de l’habiller. Ugo lui fit part de son mécontentement de se retrouver nu et d’être manipulé. Mais une fois en pyjama, perché dans les bras de sa maman, ce dernier s’apaisa, encore plus quand elle fredonna tout en se dandinant pour le bercer.

Louve déposa sur le meuble de la salle de bain deux serviettes pour moi avant de s’éclipser. Je quittai la baignoire et me séchait avant de la rejoindre dans la chambre. Je remarquai seulement qu’elle avait pris le temps de monter un des berceau pour Ugo. Ce dernier se trouvait dans un coin de la chambre. De forme ovale, en rotin, avec un ciel de lit en lin beige. Ce dernier se fondait parfaitement dans la décoration de ma chambre au style balien avec le lit à baldaquin et ses voilages écrus.

Je la vis déposer notre fils après l’avoir embrassé. Elle mit le mobile en marche et une douce mélodie de bébé se diffusa. Je m’approchai d’elle et l’attrapai par la taille avant de plaquer mon érection contre ses fesses. Immobile, je posai ma bouche sur le haut de son crâne et soupirai.

  • Je vais te sortir une tenue. Je veux que tu l’enfiles avant de me rejoindre au bout du couloir. Active la baby-cam et ramène la tablette de surveillance avec toi. Je vais m’habiller, termine ce que tu as à faire ici et n’oublie pas de relever tes cheveux. Une queue de cheval ou un chignon sera parfait, lui dis-je tout en m’éloignant.

Je me rendis dans le dressing et attrapai un jogging que j’enfilai à la hâte avant de sortir du dressing, un ensemble de harnais de corps en cuir rouge, avec une paire de menotte pour les chevilles et une autre pour les poignets. Je posai un collier simple, lui aussi en cuir, rouge, sans chichis, ni fioriture.

Je quittai la chambre et aperçus Louve dans la salle de bain, en train de ranger et de rincer la baignoire. Je traversai le couloir et franchis la double porte qui menait à mon donjon. J’avais déménagé la pièce, même si cela ne serait que provisoire. Les murs étaient blancs et le parquet recouvert d’un grand tatamis. Sans fenêtre, la pièce était éclairé par de longue guirlande aux lumières tamisées et chaudes. Contre le mur, en face de la porte, se trouvait une balançoire SM, dans le coin à droite, se trouvait la croix de Saint-André. Au plafond, au centre, se trouvait une grille métallique avec plusieurs poulies et pitons. Juste à côté de la porte, se trouvait une grande tringle à laquelle était accrochée toutes mes armes de prédilection comme la cravache, le martinet, le fouet, la palette en cuir et en bois, ains que plusieurs cannes en osier. Sur une autre tringle se trouvait tout en ensemble de liens, comme des jeux de cordes de différente matières, des sangles pour lier un corps, des barres d’écartement et des chaînes. Pour séparer les deux tringles, se trouvait une armoire dans laquelle se trouvait tous les jouets et accessoires, allant du lubrifiant aux sex-toys en passant par les pinces à sein, les aiguilles, et autres objets de tortures.

En parlant de cela, je me rendis à la dite armoire et l’ouvris avant de sortir tout ce dont j’aurais besoin pour la punition de ma femme. Je pris un long bancs en bois que je mis au milieu de la pièce avant d’y installer plusieurs plugs anaux en silicone noir, allant du plus petit au plus grands. Puis je préparai sur une déserte, la suite de mon fantasme, un que j’avais pensé toute la journée. Je couvris la déserte d’une étoffe noire pour ne pas gâcher la surprise. Je tirai le fauteuil chesterfield qui trônait dans la pièce et l’installai au bout du banc. Puis, sur une table, je posai un bloc note avec un stylo. Sur celui-ci, je marquai sur la première ligne.

« Je ne dois plus jamais faire preuve d’insolence envers mon maître, sans quoi je serai sévèrement punie. »

A recopier sur tout le recto. Une rature et tu devras parcourir le supplice de la planche avant de recommencer et cela jusqu’à ce que soit parfait.

Un petit coup discret à la porte me fis tourner la tête. Debout dans l’encadrement de la porte, je ne pus détacher mon regard de son corps nu sublimé par toutes ses sangles en cuir rouge qui faisait ressortir sa peau halée. Louve était une femme magnifique, petite de taille, avec un physique filiforme. Elle venait d’accoucher, mais en la voyant, cela ne paraissait presque pas. Ses petits seins étaient gonflés par le fait qu’elle allaitait, mais son bonnet ne devait pas dépasser un petit C. Elle ne portait aucune trace de vergetures. Seul son ventre était encore un peu enflé comme si elle avait un peu trop manger.

Je m’approchai d’elle et récupérai la tablette qui montrait notre fils en train de dormir. Je la posai sur une tablette près de la porte avant de la saisir par la main pour la faire entrer dans mon antre.

  • Ce matin, tu t’es montrée insolente avec moi et ce soir, tu te retrouves ici pour subir ta première punition. Tu vois ce banc derrière moi, tu vas devoir le chevaucher et prendre chacun de ces plugs dans ton joli petit cul. Je te dirai quand avancer et passer au suivant. Cela sera ta punition et un exercice pour assouplir tes muscles et que tu puisses être plus à l’aise avec cette pratique que tu ne connaissais pas avant de me rencontrer. C’est aussi un bon moyen d’apprendre à gérer la douleur et le plaisir. Il y a un flacon de lubrifiant, tu peux en mettre dessus autant que tu veux.

Je laissai ma femme devant le banc des supplices, c’est ainsi que je l’avais nommé. J’avais piqué cette idée à un dominant qui l’avait appliqué en public dans un club sadomasochiste. Les plugs étaient bien plus gros que ceux que j’avais choisi pour ma femme. Ces derniers n’étaient guère plus gros que mon propre sexe, mais leurs textures étaient différentes ainsi que leur forme. Le premier était lisse, une autre était strié, un perlé, un en cône, un en boule, et les trois derniers étaient juste plus longs. Le plaisir et la difficulté de pénétration seraient différente des uns des autres. Fermant la porte, je la verrouillai derrière moi avant d’aller me servir un verre. Je pris place dans mon fauteuil et posai mon regard sur ma femme qui semblait totalement perdue.

Elle déglutit et s’approcha du flacon de lubrifiant. Elle appuya sur la pompe avant de venir enduire le premier plug. Ce dernier était droit, lisse et fin, mesurant guère plus que mon index. Louve enjamba le banc et posa ses mains sur ses fesses pour les écarter. Lentement, elle s’abaissa sur ce dernier et pris une grande inspiration avant de se mordre la lèvre pour réprimer son gémissement. Elle s’empala dessus intégralement et resta immobile, soutenant mon regard. Je hochai la tête et la vis se relever pour passer au suivant. Ce dernier était composé de deux boules, l’une plus petite que l’autre.

Ma femme réitéra ses gestes et sursauta avant de s’empaler sur le plug. Remontant le banc progressivement, elle butta sur certain, ses jambes tremblaient tellement d’appréhension, de douleur et de plaisir, qu’elle dut se tenir au banc pour ne pas se faire mal. Arrivant au dernier, elle l’enduisit généreusement et vins tout doucement le chevaucher. Ce dernier était en cône et c’était le plus douloureux de tous. S’abaissant sur ce dernier, elle grimaça et une larme roula sur sa joue. Elle tremblait tellement, alors que de mon côté je me languissais de la voir ainsi. Je vidai mon verre et soulevai l’étoffe de satin.

Louve écarquille les yeux quand elle aperçut le jouet que je cachai. Je lui fis signe de se lever et elle semblait soulagée par cela.

  • Retourne-toi, tes mains sur le banc, lui ordonnai-je.

Sans un mot, elle se retourna et se pencha en avant. Je pris le plug avec la queue de chien rouge en silicone, puis le portai à ma bouche pour le recouvrir de ma salive. Puis je le fis lentement glisser le long de sa fente avant de le plonger dans son fondement. Ces muscles assouplis, cédèrent et avalèrent le plug. Après ça, je la fis se mettre à quatre pattes avant de lui accrocher un grelot à son collier. Je l’affublai ensuite d’un masque en cuir rigide, qui représentait la tête d’un chien.

  • Tu es parfaite à présent, dis-je en lui flattant la tête comme si elle était un vrai animal. Suis-moi, lui dis-je en l’entraînant vers le miroir. Dis-moi ce que tu vois.
  • Une chienne, répondit-elle dans un murmure étranglé.
  • Est-ce que tu as déjà vu une chienne sur ses deux jambes ?
  • Non, Monsieur, répondit-elle.
  • Et alors ?

Sans avoir besoin de le lui expliquer, Louve, se laissa tomber à genoux devant moi, puis se mis à quatre pattes.

  • Très bien, tu es une gentille chienne, ma petite chienne à moi. Alors jusqu’à ce que notre fils se réveille pour réclamer son prochain repas, tu seras ma chienne, dis-je tout en m’écartant d’elle pour m’approcher de la table basse où l’attendait la suite de sa punition. Aux pieds ! lui ordonnai-je.

Louve sursauta en entendant mon ordre, puis rampa à quatre pattes jusqu’à moi. Je me baissai et lui fis face avant de la flatter.

  • Ne bouge pas, je reviens, dis-je tout en lui caressant sauvagement la tête.

Je m’éloignais et m’approchai de la desserte que j’avais préparé, sur laquelle se trouvait des pinces et des patchs d’électrostimulation. Je vins les coller sur ses seins, mais aussi sur l’intérieur de ses cuisses, ses fesses et même contre la plante de ses pieds. J’insinuai ma main entre ses cuisses et effleurai son intimité. Celle-ci était couverte de lubrifiant. Je trouvai son clitoris et l’effleurai. Louve siffla et se mordit la lèvre, avant que je ne referme une pince dessus. Elle tressauta, avant de gémir quand je vins placer deux autres petites pinces sur ses grandes lèvres. Je reliai les câbles à la machine que je branchais et allumai.

  • Sur la table, tu trouveras ta punition. Ceux sont des lignes. La consigne est claire, tu devras remplir une feuille de lignes. Si tu fais une rature, alors tu repasseras sur le banc des supplices et cela, jusqu’à ce que ce soit parfait. Et j’ai l’intention de te rendre la tâche très difficile. Aucune chienne soumise à cette punition n’a réussi à respecter la consigne. Tu auras une raison de ma haïr après ça.

A genoux, devant la table basse, Louve prit le stylo et commença à écrire quand j’activai la machine à électrostimulation. Elle hurla surprise et fit une énorme rature sur sa page. Je souris et lui retirai sa queue avant de la voir se soumettre au banc des supplices. Assis dans mon fauteuil, tel un roi, je me montrai intransigeant, sadique et vis à plusieurs ma femme se tordre de douleur sur le sol, jeter la feuille de papier, se soumettre à moi, pour remettre et retirer sa queue après chacun de ses passages sur la planche.

Louve serra les dents, réprima ses gémissements, encaissa mes tortures et hurla à plusieurs reprises mon nom de douleur, mais aussi de plaisir. Elle se tordit et convulsa une dernière fois avant de poser son stylo et de s’écrouler sur le sol. Elle éclata en sanglots et sans attendre, je me levai pour la rejoindre. Je défis son masque, ses harnais de corps, son collier et lui retirai sa queue avant de lui retirer les pinces et les patchs. Elle s’accrocha à moi et se roula en boule, son nez contre mon torse. Je la berçai et la rassurai avant de tendre la main pour saisir sa feuille. Je fus surpris de ne voir ni rature, ni tâche.

  • J’ai réussi, murmura-t-elle.
  • J’ai vu ça, ma Louve.
  • Tu as raison, je te hais.
  • Je sais, mais je n’en ai pas fini avec toi. Jamais, assurai-je. Accroche-toi, je t’emmène à la balançoire.

Louve obtempéra et s’accrocha à moi avant que je ne la transporte jusqu’à la balançoire. Louve agrippa les sangles pour que je puisse l’installer correctement. Je fis passer ses cuisses dans les sangles, avant de tirer dessus pour que ses jambes se retrouvent en l’air, écartée alors qu’elle était à moitié allongée sur le dossier en cuir. Je lui menottai les poignets avant de me pencher pour l’embrasser. Je libérai mon érection de sa prison de tissu et la fis aller et venir contre sa fente. Je désirai tant la posséder, ici aussi.

  • Je rêve tant de te prendre ici. C’est un supplice de ne pouvoir y goûter. Je vais te prendre. Je serai très doux, mais toi, tu dois me dire si je te fais mal. Je te veux tellement que ça me rend fou, dis-je tout en m’emparant du lubrifiant.

J’en versai une généreuse dose sur mes doigts avant de venir l’étaler contre son intimité. Puis je cherchai son accord silencieux, Louve ondula contre ma main avant d’ouvrir la bouche quand lentement, je plongeai mon majeur entre ses chairs lubrifiées.

  • Dis-moi que tu le veux, toi aussi.
  • J’ai peur, m’avoua-t-elle la voix éraillée.
  • Je te promets d’être doux. De ne pas chercher à te faire mal. Tu as eu ta punition, c’est fini. Tu es ma femme, Louve. Je suis ton mari et je veux juste te faire l’amour.

Louve hocha la tête tout en se mordant la lèvre. Je vins saisir son visage entre mes mains et posai un doux baiser sur ses lèvres.

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