Artéfacts
Les objets, appelés artefacts, sont des réceptacles d’une grande puissance. Il s’agit souvent d’objets fabriqués par des mains adarielles, ou bénéficiant d’une bénédiction divine affectant ses interactions avec le monde physique du plan matériel.
Les récits reportés dans ce chapitre sont issus des rumeurs courant autour des royaumes. Peu de monde aura pu les vérifier et encore moins de monde aura pu contempler l’un de ces objets.
Tal’Silid
Le Tal’Silid est un médaillon adariel, trouvé en l’an 1157 AT par le roi de Steinval, Asrom IV, lors d’une expéditions dans les Terres Hurlantes d’Evayle. Les soldats faisant partie du voyage racontèrent que lors du dressage d’un campement non loin d’une cité en ruines, un éclaireur trouva une caverne profonde où se dressait ce qui ressemblait à une chapelle. Le Tal’Silid était tombé de son piédestal, mais au lieu de l’y remettre, l’éclaireur s’en empara. Souhaitant s’attirer les faveurs du Harn, il le lui offrit et celui-ci le donna à sa femme à son retour au pays. Plus tard, elle mourut dans d’étranges circonstances.
Le Tal’Silid est un médaillon circulaire de couleur bronze mat, avec en son centre un éclat de diamant noir. D’indéchiffrables inscriptions ornent son pourtour, les symboles semblant danser devant les yeux de celui qui s’y attèlerait. Le posséder rend nerveux la plupart des gens ainsi que leur entourage. On dit qu’il peut attirer à son porteur le regard du Maudit, Maar, et de ce fait attirer le Mal dans ce monde. Il pourrait permettre même à son porter d’ouvrir une porte vers l’Ombral.
Lot’Ekar, le Tesson de Glace
Lors de fouilles archéologiques proches de la cité de Dorsang, dans la Forge des Glaces, le mage Elestod Murnir trouva les mineurs de son expédition prit dans une situation étrange. L’excavation d’une dépression était bloquée par un bloc de glace extrêmement dur, au point que les outils utilisés se brisaient à son contact. Et même, en extrayant la glace sur les côtés pour tenter de le contourner, le travail était à recommencer le lendemain, car elle avait « repoussé » comme de la mauvaise herbe.
Elestod prit la décision d’arrêter l’excavation et d’étudier de plus près le cristal contenu dans ce bloc de glace.
C’est à partir de là que les rumeurs deviennent folles. On raconte que des voyageurs retrouvèrent les mineurs piégés dans des blocs de glace, un rictus de frayeur figé pour l’éternité sur leur visage. D’après ces mêmes aventuriers, la cité de Dorsang connut aussi le même sort, des blocs de glace translucide piégeant bâtiments et habitants. Ceux qui voulurent tenter de les sauver jamais ne repartirent, et Dorsang fut déclarée maudite.
Qu’est-il advenu d’Elestod Murnir et que s’est-il réellement passé ? La vérité est là-bas, mais bien fou serait celui qui voudrait la découvrir.
Le Lot’Ekar appelé ainsi par Elestod dans son journal retrouvé, semble lié à la glace ou à l’eau. Il serait donc lié à Monsoo, la Force Primaire de l’Eau. Sa puissance serait incommensurable mais il semblerait qu’elle détruirait aussi l’esprit de celui qui l’utilise.
La Lame d’Emnodar
Cette épée est un mythe. Aucun mortel en ce monde n’a pu prétendre à l’apercevoir ou même à entendre une rumeur sérieuse en parlant. Forgée par Emnodar lui-même à partir d’un mesrel de métal et bénie par Qizarae, cette épée fut celle qui put défaire Nolodun lors du Deum, le Deuxième Age.
D’après les légendes, c’est un immense espadon, irradiant de lumière. Elle aurait même une conscience propre interdisant sa manipulation par les cœurs impurs.
Sa puissance était telle que, manipulée par Emnodar, elle fendait l’air et ouvrait la terre, et quiconque était touché par elle était immolé par des flammes sacrées.
Il est dit qu’Emnodar n’aurait pas quitté le plan matériel, comme les autres adariels. Il y a fort à parier qu’il aurait également conservé son épée. C’est sur cette seule hypothèse que certains partent à l’aventure en quête de la Lame d’Emnodar. Mais de cette quête, personne n’a jamais rien trouvé.
Sans doute n’est-ce là qu’un tout petit aperçu des objets que vous pourrez trouver de par le monde. Il en existe certainement des plus puissants, mais tous sont à manipuler avec une extrême précaution ! – Julios
… ou même à ne pas manipuler du tout. Pour ma part, les objets maudits ont leur place au fond des océans, et encore même là, je ne suis pas sûr qu’ils soient en sécurité… Teio
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