Ma solitude (partie 2)
Je fais fréquemmment, disons, une à deux fois par mois, des soirées jeux chez mon frère le week-end. La plupart du temps, ça se passe comme écrit ci-dessous :
- Je suis pleinement là, physiquement comme mentalement, et je m'amuse bien avec eux. Je suis de bonne humeur, et mes pensées solitaires se taisent pour me laisser un peu de paix.
- Au bout d'un moment, quand la fatigue commence à s'installer, je me mets un peu en retrait, passant de l'actif à l'observation, et je parle beaucoup moins. Et encore, c'est la bonne phase ! Parce que je suis encore de bonne humeur, juste fatiguée par tout ce monde qui parle et rigole en même temps.
- Après, ça dépend. Peut-on être solitaire tout en étant à côté de notre groupe ? Si c'est le cas, c'est comme ça que je me décris. Je ne parle plus du tout, j'ai le regard dans le vague, je suis fatiguée, et pourtant je suis encore avec eux !
C'est juste que trop de monde pendant toute une soirée, ça fait beaucoup pour moi.
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En ce cas, la solitude m'aide. Si je le peux et de manière discrète, je m'isole, rien qu'en m'éloignant légèrement du groupe. Je joue avec des objets qui trainent, et mes pensées vagabondent. Elles rêvent de sortir au grand jour ! Mais je ne leur permet pas. Parce qu'il y a du monde.
Au bout d'un moment, soit je reviens dans mon état actif, soit l'observation passe au passif. C'est-à-dire que je me retire totalement, et heureusement, à chaque fois que j'arrive dans cet état, c'est l'heure de se coucher. Allélouilla !
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