Ce qui est la suite n'est pas la suite
C’était un peu incompréhensible. Pourquoi un grand seigneur viendrait t’il quand personne ne lui avait informé au sujet de la bataille? C'était trop bizarre...Il était raplaplatisé. Il arrivait vraiment ou était-ce une hâblerie? Par la suite il ne savait pas quoi faire.
-Je ne suis point ici pour amuser ces lieux. Le seigneur n'as pas besoin de moi, je n'ai pas besoin de lui.
-Mais pourtant c'est vrai qu'il vient!!! Il a besoin de vous!!!!!
-Pour quoi donc?
-Il a besoin de vous. Je n'en sait point plus, venez!! Déplacez-vous, bon sang!!!!!
-Nenni. Si vous n'en savez point plus que moi, revenez avec des justifications nettes et audibles.
-Oui messire. Oui messire.
Pendant qu'il pleuvait donc drue, dehors, et que tout le monde était dans la pluie, à construire, dans la ville, dans le château, le chevalier, regardait, avec un stress immense, insoutenable, la pluie, tomber. Sa famille lui manquait. Énormément. Il était maintenant à des centaines de km de loin des champs, des prés, des fermes, de ses amis, des repas en famille, de son chien, de ses moutons, des piques niques, de ses poules, des balades dans la pluie, de la belle vie, sans trop de pression, sans trop d'éducation...C'était long pour lui de rester là, dans sa chambre, à écrire des livres sur la guerre, à créer des plans de batailles, à se battre, à être dirigés par deux fous, le roi et la reine...Il en avait aussi marre d'avoir des gens qui le dérange, d'avoir des ennemis, d'être dans l'armée...
Il mit sa main droite sur son visage, et essuya un bout de poulet qu'il avait mangé à son midi. Celui lui rappella que ce même poulet venait de sa ferme. Mais sa ferme n'était pas une ferme normale. Ils mangaient uniquement des légumes, ou du poisson pêché dans les marécages. Les animaux, dans cette ferme, pour sa famille, c'était...sacré. Ils les laissaient en libertée, dans leurs maisons, dans les enclos...C'était un paradis pour les animaux. Pour eux aussi. Pour les humains aussi. Ce qui .tait le plus bizarre, pour notre chevalier de l'histoire, c'était qu'il avait tout abandonné. Qu'il s'était laissé allé par les gens plus haut que lui. Il a été obligé par le roi car sinon, il perdrait tout ce qu'il avait. Tout ce qu'il savait allait être détruit.
Mais NON, le roi avait quand même détruit sa vie. Ses animaux, il venait de manger sa poule. Et quoi ensuite? Son chien?! Il en avait bien marre. Bien trop marre. Il devait agir, faire quelquechose!! Bon sang de bon soir!! Il devait bouger!! Au leiu de rester là, à rien foutre!! Allez, bouge!! Il devait bouger!! Son esprit le contrôlait!! Bouge!! Bouge!! Disait t'il. Bouge, bon sang!!! Bouge!!!
Non. Il avait prit une décision. Il se calmit, d'un coup...Calmement. Il se calmait. Il avait eu presque l'envie de sauter de la fenêtre et de mourir. Ça lui venait d'un coup, comme ça...Comme le général qui entrit dans la pièce au même moment.
-Messire!!!!! Messire!!! Il est là!! Il arrive!! Le seigneur créateur!!!
-Eh bien nenni, je ne suis prêt encore. Préparez-moi, vite.
Il le fit, d'un coup vite et vif. Il était prêt, maintenant. Les vitrailles éclairaient son visage d'une lumière éclatante. Les couleurs des vitrailles le rendait joyeux.
Il ouvrit la porte de devant, laissant se faire voir un thrône tenu par quatre gardes. Sue ce grand thrône se tenait la grâce du seigneur créateur. On racontait, dans ce monde, qu'il était magique. Qu'il contrôlait les forêts, les eaux, et le vent. Le feu, c'était plutôt les démons de l'enfer qui le contrôlaient, pour eux.
-Mon seigneur. Bon jour.
-Hm...Que de questions, déjà...C'en est trop. Qu'on me ramenne ou palais.
-Quoi?! Mais...mais...Je me suis tout préparé, mon seigneur. Pour vous!!
-Vous n'êtes qu'un bouffon pour moi. Pfff...pauvre écuyer...
-Mon seigneur...Je...
-Qu'on me ramène.
-Pourquoi êtes vous-venus ici?
-Pour rien.
-Mais...mais...vous pouvez au moins me créer quelquechose!!
Un des gardes se mit du côté du chevalier.
-Oui!! Un simple quelquechose!!
Ce fit de même avec le reste des gardes.
-Oui on seigneur!! Faites cesser la pluie!!
-Le miracle que vous créerez, nenni que sera!!
-Bénissez-vous!!
Il ne fit rien. Il regardait la foule, maintenant devenue immense.
-Pff...Tous des bouffons...
Tout le monde, tordus par la haine, se mirent ensemble, à riposter.
-Il ne fait rien pour les autres!! Bon sang!!
-Oui, c'est un bâchelier abérant!!!
-Égaré!! Atteint!! Brindezingue!!
-Un fou, oui. Ne lui faisont pas confiance. Ils sont comme ça.
-Hmm...Oui, ils profitent de leurs pouvoirs. Tous.
Les objections et le dialogue cessa brusquement. Ils se tournirent vers le seigneur.
-Vous n'êtes qu'un badin gracioso. Un gueulard.
Il devint fâché.
-Vous voulez être des seigneurs?! C'est ça?! C'est pas simple!!! NENI!! NENI!!!
Un des gardes souffla.
-Houlà...Pfiou...
Au cachot!! TOUS!!!!
Dans toute la foule, tout le monde était boulversé. Le plus grand des rois était le plus grand des menteurs.
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