La marche

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Kartokth marchait sans cess avec Gultrain. Troisième jour dans la forêt. Ils vont tous au sud. Peut-être trouverons-t'ils des champs de blés en chemin, et même mieux, un moulin?! Ils auraient du pain. Si ils trouvent une rivière seulement. Il y a t'il des rivières, au sud de la france? Où juste des petits ruisseaux? Ils devaient découvrir eux-même. Ah, l'aventure. Ça rappellait à Kartokth son enfance, dans les forêts d'automne, ou les montagnes froides, végétales, aux arbres serains, et à ses grands-parents, toujours partant pour l'aventure. Ah...Pensait t'il, tout brusquement. La vie m'est toutes ouverte, à présent. Un vieil homme de 44 ans comme moi qui retrouve son goût d'enfance, sa raison de vivre. L'aventure.

Mais sa famille, alors? Encore loin? Non, sûrement pas. Et Gultrain? Y a t'il une épicerie, pas loin? Ou un village? Il boite toujours, le pauvre...Kartokth prit sa main droite, quoique crasseuse, dégeueullée, déchirée, poisseuse, et remplie de moisissure, el la placa sur le dos de Gultrain, qui couina, comme il le faisait toujours habituellement. Quelques heures plus tard, au sud, encore bien au sud, ils virent un village. Un vieux, bon grand village, tout remplit de gens, sûrement acceuillants, comme tout ces bons village de france, et sûrement remplit de blé, de munitions, et de...d'eau?! Espérons, pensa Kartokth en passant sa main dans sa botte gauche en cuir pour se gratter le talon.

Une vieille dame (Environ âgée de 96 ans), l'acceuilla, en poitant vers une maison corse de ses temps là, comme un peu une maison gauloise du temps de Jules César.

-Bonghjornu caru amicu. Pari persu. Nisuna manera chì Diu ti salverà, poviru omu. A vostra vita hè arruvinata, nò ? Venite, a nostra casa vi accoglie...

-Pardon, ma dame, mais quelle donce de language de baragouinances?

-Ah. Un francese, andemu ? l'accoltamu. Qui parla francese ?

-Euh...Je ne reconnais aucun jargon de ce qu'ils citent. Quoi d'onc? Mes dames, mes sieurs. Euh...Pardon, mais auriez-vous, par la grâce des dieux, du blé et un moulin? Je vous redevraient tout que la bontée de dieu.

La vieille dame montra de son doigt (Indez de la main gauche), un moulin, derrière le village. Un vieux monsieur, sûrement son mari, vient alors la voir. Il s'adressa alors à Kartokth.

-Je...Vous, euh...Accidenti, stu francese...Euh...Le moulin, personne n'y va. Tout ceuz qui zi trouvent n'en ressortent Jamais. Attenzione.

-Merci, merci, messire, mesdames.

Il commenca alors à marcher tout allègrement, par ce beau matin ensoleillé, presque midi, vers le moulin, en passant par le village. Ces coutumes corses étaient étrange. Très étranges...Il devait au moins aller au moulin municipal et se prendre du blé. Mais...Et si il disait bien vrai? Étrangement, il avait un mélange d'excitation mais de peur, aussi.

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