Kartokth ne pouvait contenir sa douleur et sa haine. Il n'avait plus de pité. Plus de ses émotions qu'il avait réussi si bien à faire ressortir de son enfance. Il voulait tuer, détruire, crier, ne pouvant plus contenir il coura le plus vite possible et chargea sur la mort, et tomba brusquement par terre. Il ne l'avait pas vu venir et donc cria d'horrification. Kartokth lui donna des coups dans le visage, qui commenca à grave saigner, d'ailleur. Mais la mort, elle qui pleurait, en souffrant, se laissait faire, en contenant sa pitié. Mais toutefois, la mort se demandait bien pourquoi.

Quelques minutes plus tard, quand Kartokth se trempait sur le corps innondé de sang de son cousin, son coeur s'arrêta presque mais se brisa de peine et de remords quand la mort dit, en pleurant, son visage crispé, hammoché, vieux, vidé, et triste:

-Cousin, je t'aime comme ami et je te comprends...

C'était sa dernière phrase. Kartokth, lui, qui avait remarqué ce qu'il avait fait, regardait le cadavre, dans la grotte au sable rouge, tout triste. Il ne pleurait pas, mais il avait envie de mourir et de se tuer à jamais.

Il était tout seul, vidé, mort, presque. Voilà son triste sort.