Douce Nuit

Une minute de lecture

   Douce nuit qui caresse de ses doigts fins mon visage balafré, ne fut-ce pas ton souffle qui me donna l’envie, toi, la mère de mes démons, de mes harpies, de mes banshie ?

 De ta main délicate, je t’en prie guide la mienne, ne me laisse pas en pâture devant ce désert de sable blanc, ces vastes contrées que sans toi, jamais ma plume ne pourra fouler.

 Déchaînons nos passions, laissons-nous porter,

ne fut-ce que pour une seule soirée, après tout c’est par la douce lueur de ton visage, que notre grain de folie pourra germer.

 Laissons le temps à ces idées nouvelles d’envahir nos esprits si jeunes et frêles, toi comme moi laisse glisser ta main,

adresse-moi un regard, ne te fie pas à mon air hagard, soyons libre pour un soir !

 Mais tu n’es plus auprès de moi, ma douce nuit, il ne reste que cette lumière aveuglante et cette fatigue, reviendras-tu ? Tu seras toujours la bienvenue, pour m’accompagner, un soir de plus.

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