œil de tempête
Au milieu des méandres d'un esprit agile,
Résonne la fureur brulante du tonnerre.
Dans son œil aux reflêts d'obsidienne,
Miroitent des blessures au airs d'autrefois.
Sur sa peau de bohème, naviguent les poètes
Qui cherchent à attirer le regard de tempête;
La digne héritière de la fille de l'orage,
Celle qui d'un cil, bouleverse l'ascète.
Elle n'est pas sauvage, elle est pure nature.
Car, si le poète fait ainsi naufrage,
C'est qu'il déchire ses voiles par insouciance
En luttant contre elle, dans son envol magistral,
La danse macabre de la reine des cieux.
La corneille annonce donc la fin heureuse,
Le retour de l'être auprès de ses promesses.
L'amour poignant, le verbe gracile, et la chair.
Pour l'impératrice, rien de trop délicieux.
Que du manque de gôut, pour esprit capricieux.
Que des cendres, quand elle voudrait toucher le feu
Et le ciel prend pour elle l'aspect du bienheureux.
Majestueuse, tu te dresses puis déploies
Tes ailes d'ange noir et ton auréole,
Une couronne d'épine et de soleil.
Et le poète arrive enfin à terre.
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