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Les larmes ternissent ta peau d'ébène
Ô douce nymphe, fille des ondes
Quelle est cette peine qui assaille ton cœur ?
Le destin fragile aurait-il posé
Ses griffes charnues, sur ta gorge nue ?
A-t-il serré si fort, a-t-il tranché les cordes ?
Ta voix de concerto se fait sonate morbide.
Ai-je blasphemé ma belle étoile,
En faisant vivre l'espoir soudain,
De voir collé ton nom au mien ?
Peste soit de ma langue fourchue !
Est-ce le Rhin qui se voit naître ?
J'ai fait couler larmes par âme vetuste
J'ai corrompu la belle Venus
Si c'est un songe, il est Tartare
Tu me dis oui ; Promesse d'un soir ?
Ô joie immense, je suis béni,
Belle illusion n'est pas partie !
Quel est ce sort ?
Est-ce ma peau ?
Dois-je pleurer bas ou crier haut ?
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