Le Serpent
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L'ombre d'un saule, la lueur d'une lanterne,
Voila la scène de mes désirs obscènes.
Je ne veux pas de myrrhe, je ne veux pas d'encens,
Juste le droit de mourir si l'envie m'en prend.
Laissez moi choisir si je passe la nuit.
Au lieu de me forcer en des cadavre exquis,
Des mots sans queus ni têtes qui se pressent
Censés faire naître en moi l'alégresse,
Ne donnent à mes yeux que des larmes de feu,
Noyées dans le flot de vos paroles trompeuses.
Que voulez vous très chère ? Je ne suis pas joyeuse.
J'ai tenté de la forger en mon coeur pour vos yeux
Mais l'outil est putride, la mécanique grinçante
Et le fer dans ma bouche, coule en filets rouges
Et le serpent qui m'a changé en Atalante
S'éveille maintenant, il est dans mes entrailles
Il bouge.
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