Chapitre 29
Une dizaine de navettes DragonFly quittèrent le vaisseau Impérial pour atterrir devant Timéli et Moriano.
Il s'agissait du transport militaire aérien le plus répandu dans l'armée Impériale. Elle portait ce nom parce qu'en vol, elle ressemblait à une libellule.
La population utopienne avait surtout l'habitude de les voir lors des missions humanitaires ou lorsqu'elles passaient au dessus d'eux pour rejoindre des installations Impériales diverses. Elle avait un cockpit ressemblant à celui des hélicoptères de transport militaire sauf qu'il ne s'agissait pas de l'un de ces engins puisque la navette Dragonfly était conçue pour pouvoir aller dans l'espace si la situation l'exigeait. Elle était de couleur noire et pouvait accueillir jusqu'à quarante soldats.
Un homme qui approchait la cinquantaine, assez grand, environ un mètre quatre-vingt-dix, les cheveux gris et courts, suivi par quelques soldats Impériaux sortit de l'une d'entre-elles et se dirigea vers Timéli.
—C'est vous qui dirigez les opérations ? demanda t-il.
—Oui, je suis le général Timéli des forces armées Véerèmes. Et voici le capitaine Moriano, chef de la résistance dalkienne, dit-il en montrant de la tête le chef résistant.
—Général Dumont de l'armée Impériale... se présenta l'homme.
Timéli regardait derrière Dumont. L'Empire était en train de déployer des blindés et des chars. Certes assez anciens, mais encore opérationnels.
—Vous avez amené du matériel à ce que je vois... Pourquoi ce changement de... politique ?
—Nous sommes restés trop longtemps dans l'ombre... L'Empire a réalisé qu'il ne pouvait plus ignorer ce qu'il se passait dans le monde, lui répondit Dumont pendant que les DragonFly déployaient des troupes.
—Je vois ça... Votre aide nous sera vraiment utile... termina Timéli avant d'inviter le général Impérial à le suivre dans le cube de commandement.
Aymeric Dumont et trois autres Impériaux suivirent le général Timéli jusqu'à l'intérieur du centre de commandement dont ils étaient assez familiers étant donné qu'il était de conception Impérial. À l'intérieur, il y avait quelques résistants dont l'équipe de Zack, trois commandos MOCH, huit officiers et quelques soldats véerèmois.
—Je suppose que vous avez déjà prévu un plan... devina le général Dumont.
—Bah à vrai dire oui et non... Une équipe de MOCH est en ville et nous on prévoyait d'aller les aider. Le problème, c'est cette frégate efdéème. Nous savons que nous avons la puissance nécessaire pour en venir à bout, on vient d'ailleurs de le prouver... Mais le Efdéème sait que nous voulons limiter le nombre de pertes civiles. C'est pourquoi ils la garde au dessus de la ville. Car si nous la détruisons, elle s'y écrasera, et fera des centaines de morts. Ils savent que nous ne voulons pas prendre ce risque. On pense aussi qu'ils seraient capable de tirer sur les bâtiments si la situation tourne à notre avantage...
—Et donc... Qu'est-ce que vous comptez faire ?
—Nous allons agir contre nos valeurs, reprit Timéli surprenant son public. On va engager le combat contre leur frégate. Nous savons qu'une grande partie des habitants de Seed ont fuit. On estime au trois quart la population seedienne ayant réussi à quitter la ville. Le risque de pertes civile est donc tout autant réduit. Ce qu'il reste des habitants auront peut-être le temps de s'éloigner de la zone de combat pendant que nos vaisseaux s'affronteront.
—Mais le risque est tout de même présent, dit Jack, étonnant les Impériaux.
—Je vous présente Jack... dit Timéli. C'est un résistant et aussi un paranormal...
—Vraiment ? dit Aymeric Dumont surpris.
—Oui, lui et ce jeune homme reprit Timéli en désignant Hal Damon. Lui en plus d'être paranormal, il vient d'Exotis...
—Un exotien ici... pourquoi ? demanda un officier Impérial.
—C'est une très longue histoire, dit Hal avec un regard méfiant.
—Bref, le risque de présence civile existe oui, reprit Timéli. Mais si nous ne faisons rien, ils resteront maîtres de Seed. Et ce n'est pas l'équipe de Grant Kodyn qui parviendra à tous les éliminer. Aussi efficaces que soient les Commandos MOCH, les troupes efdéèmes finiront par les submerger même s'ils subiront d'énormes pertes. Si on ne fait rien, il y aura encore plus de morts ici et dans les autres villes... Le Efdéème resterait alors maître de Dalkia et remporterait cette guerre. Il faut agir... résistants, Impériaux, MOCH et Véerèmois... Ensemble on peut libérer Dalkia et montrer aux efdéèmois que nous sommes là et que tant que nous serons là Utopia ne leur appartiendra pas. Il faut qu'on y aille. Nous avons appelé des renforts mais ils ne seront pas là avant encore quatre heures au minimum.
—Dans ce cas... Pourquoi ne pas attendre les renforts ? demanda un officier Impérial.
—Parce que la petite opération menée par les MOCH et l'équipe du soldat McNamara a déstabilisé la défense ennemie. Nous avons l'occasion de leur faire mal. Très mal. Il ne faut pas leur donner le temps de se réorganiser. D'autant plus qu'après ce qu'il vient de se passer : l'intrusion des MOCH en ville, votre arrivée, eux aussi ont très bien pu appeler des renforts. Sauf que les leurs arriveront très certainement de l'île Delta qui est beaucoup plus proche de Dalkia que ne l'est le Véerème.
Après un moment de réflexion et de silence, le Général Dumont reprit la parole.
—Il a raison... Il faut lancer l'assaut. Si nous ne faisons rien, la situation pourrait rester telle qu'elle est en ce moment pendant des années... Le Efdéème est tout à fait capable de tenir. L'Empire s'engage à déployer hommes et blindés sur le champ de bataille, commença t-il avant de se tourner vers Jack et Hal. Si vraiment vous êtes des paranormaux, alors vous pourrez nous être grandement utiles.
L'Empire tout comme les autres nations humaines, n'avaient pas de paranormaux dans ses rangs. Cependant, il était plus tolérant vis à vis d'eux que ne l'était le Véerème qui participa à des vagues de déportations durant la dernière guerre. Certes les paranormaux y avait été pour quelque chose. Ils s'étaient pour certains, déclarés ennemis du Véerème et de ses alliés. Mais pas tous. Or le Véerème n'avait fait aucune distinction entre les deux. Chez les paranormaux, l'Empire était mieux vu que le Véerème.
—Il faudrait déployer nos hommes dans toute la ville... reprit Timéli... Si on arrive frontalement ils arriveront à nous tenir à distance.
—Alors déployons nous par voie aérienne, dit le général Impérial. Les DragonFly peuvent accueillir quarante soldats... Il parait que vos navettes ont elles aussi une très grande capacité d'accueil... On n'a qu'a les utiliser pour déployer nos hommes en ville.
—Oui... ça peut le faire... dit le colonel Sommer.
—C'est d'accord, dit Timéli... Nos chasseurs les escorterons. Mais pour les résistants et les MOCH... Il n'y aura pas de place pour eux dans nos navettes...
—Notre frégate comporte plus de Dragonfly que nous en auront besoin... Je peux en déployer plus pour accueillir des résistants et des MOCH... mais dans ce cas ça risque d'être juste. On ne pourra pas tous les transporter.
—Le reste de mes hommes rejoindront la ville à pied, intervint le capitaine Moriano.
—C'est ridicule... ils vont se faire pilonner par l'artillerie ennemis. Ils n'iront pas assez vite... Nos transports terrestres les conduiront jusqu'à la ville, dit Timéli. De toute façon, on doit bien y faire entrer nos chars, non ?
—Oui bien sûr...
—Notre croiseur et votre frégate les couvriront également. Une fois en ville, il faudra reprendre le palais présidentiel... À ce moment-là, nos vaisseaux tenteront de détruire la frégate ennemie.
Hal écoutait la discussion. Pour lui le plan pouvait fonctionner. Mais le Véerème et l'Empire ignoraient que celui qui était aux commandes de l'armée efdéème était le capitaine Aramis Neg.
—Est-ce que le nom d'Aramis Neg vous dit quelque chose ? demanda Hal aux officiers des deux armées.
Les officiers Impériaux restèrent de marbre. Pour eux, ce nom leur était totalement inconnu. Leur politique non interventionniste faisait qu'ils ne connaissaient rien ou presque de l'ennemi. Ce qui n'était pas le cas des officiers véerèmois.
—Neg ? Oui... pourquoi ? demanda Timéli.
—C'est lui qui dirigeait les troupes efdéèmes lors de l'attaque de Seed il y a quelques jours... Il y a de fortes chances, je crois, que ce soit toujours lui qui mène les troupes efdéèmes actuellement.
—Putain... dit Timéli... C'est pas vrai... manquait plus que lui...
Timéli voyait que les Impériaux ne comprenaient pas sa réaction, du fait qu'eux, ne le connaissaient pas.
—Aramis Neg est l'un des meilleurs officiers et stratèges de l'armée efdéème, un ancien de leur Force Ecarlate... Si ce qu'il dit est vrai... ça risque d'être plus dur que ce qu'on croyait...Mais... attendez... Comment le savez-vous ? Comment le connaissez-vous ?
—Je... J'étais avec lui lorsqu'il a... reprit Seed aux résistants.
Timéli sortit son pistolet et le pointa sur Hal. Les quelques soldats véerèmois présents dans le cube, braquèrent eux aussi leur fusil sur le paranormal.
—Ok Ok, on se calme ! cria Olympe en s'intercalant entre Hal et le général Timéli. Il n'est plus avec eux et ne l'a jamais vraiment été.
—Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?! cria Sommer.
—Il nous a sauvés lorsqu'on été retenus prisonnier par Neg, expliqua Zack. Et il nous a aidé lors de l'attaque de la tour REGIS... il a... éliminé des tas de soldats ennemis. Il nous a même sauvé nous et des hommes à vous de deux méchas ennemis tout à l'heure.
Timéli réfléchit un instant...
—J'espère que vous avez raison... dit-il en rengainant son arme et en invitant ses hommes à baisser leurs fusils. Autrement on le paiera tous...
S'il y avait bien une chose que Timéli détestait plus que tout... C'était les actions perpétrées par le Efdéème. Pour lui, tant que le Efdéème existerait, la paix ne serait pas possible sur Utopia. Il était donc logique qu'il réagisse ainsi en apprenant qu'un individu présent dans le cube de commandement avait fréquenté l'un des efdéèmois les plus craint d'Utopia.
—Préparez vous, dit Timéli, on part pour Seed.
***
Le plan était simple. Faire monter le plus d'hommes possibles dans les DragonFly Impériaux et les Hélico de transport Véerèmois pour les déployer en ville. La coalition n'avait plus le choix. Ils devaient entrer dans la capitale par tous les moyens.
Ceux qui avaient déjà cotoyé les troupes impériales disaient qu'il s'agissait des soldats les plus dignes de confiance. Même si au niveau de l'efficacité et du professionnalisme, ils n'étaient pas au niveau des efdéèmois ou des véerèmois, l'armée Impériale était vu comme une espèce de "bande de copains" et était considérée comme l'armée la plus proche de la population. Il n'était pas rare que les soldats Impériaux se laissaient photographier par les touristes, des personnes les croisant ou a qui ils venaient en aide.
L'Empire avait autrefois mauvaise réputation sur Utopia à cause d'un épisode sombre de son histoire. Mais depuis la Révolution Impériale, un siècle avant, l'image de l'Empire n'avait cessé de s'améliorer même si les gouvernements des autres nations le regardait parfois avec une certaine méfiance et incompréhension à cause de son modèle.
En effet, lors de la Révolution Impériale, le peuple s'était révolté face au pouvoir qu'il jugeait trop autoritaire, oligarchique et anti populaire. Chaque réforme ne consistait qu'à appauvrir encore plus le peuple et enrichir encore plus les riches. En quelques jours le peuple Impérial réussit à s'assurer le soutien de l'armée Impériale et les leaders de la Révolution finirent par prendre le pouvoir en évinçant l'empereur et en décrétant qu'à partir de ce jour, plus aucun "riche" n'aurait le droit de résider dans l'Empire. On raconte que les Commandos MOCH auraient pour certains, participé à la Révolution pour renverser le régime oligarchique qu'ils estimaient eux-aussi injuste. Tous les "riches" s'en allèrent à l'étranger. En Mortalie et à Amal'Gur, que l'on appelle aussi l'empire de l'ombre, pour la plupart d'entre-eux... Au Véerème pour une faible partie. Aussi étonnant que ça puisse paraître, et même s'ils ne représentaient qu'une infime minorité, certains riches ont accepté de céder leur richesse au nouveau gouvernement Impérial afin de pouvoir rester Impériaux.
Cet événement était la première cause de la méfiance qu'éprouvaient certains à l'égard de l'Empire.
L'autre cause, c'est la série de réformes qui s'en suivit... premièrement, l'Empire a décidé que sur l'ensemble de son territoire, il y aurait désormais un salaire minimum, chose qui existait déjà, et un salaire maximum, chose inédite à la fois dans l'Empire mais aussi sur tout Utopia. Ensuite, il décida de créer un modèle dans lequel l'argent était secondaire et ne servait qu'aux échanges intra-Impériaux. Décision motivée par le fait que pour produire tout ce qu'il produisait, l'Empire disposait de tout ce qu'il avait besoin, c'est à dire les usines, les matières premières,... Puis il nationalisa toutes les entreprises privées. Les riches ayant disparus de l'Empire, toutes ces structures étaient sans dirigeants. L'Empire décréta également que l'Empereur serait désormais élu au suffrage universel direct tous les cinq ans. Ainsi il perdit tout ce qui faisait de lui un empereur au sens stricte de la définition et l'Empire n'avait d'Impérial plus que son nom. Enfin, c'est à ce moment-là que leur nouveau gouvernement devint non interventionniste et protectionniste. Toutes ces réformes, ainsi que d'autres, ont fait que les autres pays étaient rassurés de savoir que l'Empire n'était plus une oligarchie... mais étaient également inquiets à l'idée d'imaginer ce qu'il pourrait un jour devenir.
En tout cas, les Impériaux allaient être d'un précieux soutien pour le Véerème. Depuis la Révolution Impériale, même si l'Empire avait été non interventionniste, il a toujours été officiellement allié du Véerème. Même s'il n'avait pas participé à la dernière guerre qui avait opposé le Véerème au Efdéème, l'Empire avait fournit des soutiens humanitaires, technique et logistiques.
Zack embarqua avec sa sœur et le reste de son équipe dans un transport Dragonfly.
—Je le sens mal... dit Dwayne.
—Tais-toi, lui répondit Zack... ça ira.
—Les chasseurs Impériaux et véerèmois nous couvriront... ajouta Olympe.
Lorsque tous les transports furent remplis, les Dragonfly décollèrent pour s'envoler droit vers la ville. Au moment de l'ascension de celui qui le transportait lui et ses amis, Jack repensa à cette fille... "Rejoins moi au pays des rêves lorsque tout sera fini". Il ne pouvait s'empêcher de se dire que si cette elfe existait vraiment, alors elle aurait été d'un précieux soutien aujourd'hui. Elle l'avait poussé à rester allonger sur le sol et était puissante et apaisante à la fois. Cette puissance aurait été très utile.
—Jack ? demanda Elena. Tu vas bien.
—Oui... oui, je pensais à autre chose.
—Comme souvent j'ai remarqué.
Jack se tourna vers Elena.
—Quoi ? Non... c'est juste que j'imagine à quoi pourrais ressembler Dalkia une fois tout ça fini... lui dit Jack, improvisant totalement sa réponse.
—On aura tout le temps d'y penser plus tard.
—Tu ne semble plus autant terrifiée que tout à l'heure... reprit Jack, changeant de conversation.
—Oh, je suis toujours terrifiée... mais je sais qu'on finira par l'emporter.
Jack baissa le regard vers le sol de l'appareil. Elena semblait si sûr de la victoire prochaine de la Résistance et de ses alliés. C'est vrai que l'arrivée des MOCH, du Véerème puis des Impériaux avait complètement changé la donne...
—Parce que les MOCH, les Véerèmois et les Impériaux sont là, c'est ça ?
—Oui... Aussi puissant soit-il, le Efdéème ne pourra pas vaincre le Véerème et les Impériaux.
—J'espère que tu as raison Elena... Le Efdéème est très puissant tu sais...
Mais Elena avait raison sur un point... Le fait que l'Empire ait décidé d'intervenir montrait une certaine prise de conscience sur la gravité de la situation... À moins que les Impériaux étaient là pour autre chose, ce qui serait fort étonnant puisqu'il n'était plus le régime autoritaire et conquérant qu'il était autrefois.
—Ça se complique ! cria le pilote du Dragonfly, interrompant la réflexion de Jack. Accrochez vous ! L'aviation ennemie est là !
Les chasseurs Impériaux et véerèmois escortaient les transports mais ne purent empêcher la destruction de certains d'entre-eux. Le Dragonfly qui volait juste à gauche de celui dans lequel se trouvait l'équipe de Zack fut frappé par un missile et s'écrasa en pleine ville. Sur les quinze Dragonfly, douze arrivèrent à destination. Sur les trente cinq navettes véerèmes, vingt-six seulement réussirent à rejoindre Seed. Ils atterrirent aux quatre coins de la capitale dalkienne. Le but était de submerger l'adversaire.
—Allez Go ! Go ! Go ! dit un soldat Impérial.
—On y va ! cria un autre.
Zack se tourna vers son équipe.
—Vous savez ce qu'on a à faire... On reste ensemble.
Un soldat Impérial se dirigea vers Zack. Il mesurait près d'un mètre quatre vingt cinq, les cheveux courts, marrons, les yeux de la même couleur. Il était présent dans le même Dragonfly que Zack et ses camarades.
—Je suis le lieutenant Ewan Robb, il faut qu'on reste ensemble... On ne doit pas se disperser...
—Je suis d'accord, on l'est déjà suffisamment, dit Zack.
—D'ici vous saurez retrouver le palais présidentiel ?
—Bien sûr... lui répondit Zack. Suivez nous...
Un autre Dragonfly atterrit non loin de celui de Zack et son équipe. Les portes s'ouvrirent et des soldats Impériaux sortirent en criant. Olympe était surprise... Ils donnaient vraiment l'impression d'être de simples civils passionnés d'armes à qui on avait donné un fusil. Mais ils semblaient être aussi déterminés que les résistants dalkiens... Comme s'ils se battaient pour libérer leur propre territoire. Cette petite équipe se joignit à celles de Robb et de Zack.
Pendant ce temps, les véhicules véerèmois et Impériaux attaquaient l'entrée de la ville pour briser les défenses efdéèmes et entrer dans Seed. Les super char Véerèmois tiraient en mode artillerie depuis l'extérieur de la capitale. Mais lorsque les véhicules alliés arrivèrent à proximité de l'entrée, ils cessèrent afin d'éviter les tirs amis.
Les chars véerèmois et Impériaux tiraient droit devant eux. Les blindés lance-missile Impériaux tiraient des dizaines de salves de missiles cassant la ligne de défense efdéème dont l'artillerie n'arrivait plus à contenir les assauts, laissant alors les véhicules de leurs adversaires pénétrer en ville.
Les troupes efdéèmes qui protégeaient l'entrée de la capitale n'avaient plus d'autre choix que de se replier un peu plus vers l'intérieur de la ville. Le Efdéème commençait déjà à perdre du terrain. Mais le chemin vers le palais présidentiel était encore long.
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