Ne vous moquez pas.

Mais là...quand je l'ai revu...

Je l'aime plus qu'il n'est sain et raisonnable. Aimer quelqu'un comme ça c'était sûr que ça allait finir mal. Trop mal. Très mal.

On ne devrait pas aimer une personne comme cela. On ne devrait pas pouvoir aimer si c'est pour aimer avec une telle puissance destructrice. C'est trop cruel.

Cela fait mourir toute la vie qu'il y a en soi. En quelque sorte, mourir maintenant ne changerait rien. Je suis déjà morte de l'intérieure.

C'est comme une douleur cuisante qui se répand à petit feu. Mais aujourd'hui le petit est devenu grand. Et je suis entièrement consumée par cette douleur. Par ce feu ravageur qui l'incarne et répand toute la douleur dans mon être brisé.

Tout ça, c'est trop, la mort ne serait même pas une fin à tout cela.

Mais je ne veux blesser personne. Je ne veux pas que les personnes qui me sont proches aient cette douleur. Ce serait mal. Mais je veux partir, abandonner. C'est lâche, je le sais, mais je n'ai pas assez de force pour rester. Même si je m'interroge sur le moyen de partir.

Je suis désolée.

Toute la journée, je ne pense qu'à lui. Dans ma tête, tout mon esprit scande son prénom. Je suis si faible. C'est le seul qui arrive à me faire rire et sourire. Pour le reste, je me force. Je suis juste une coquille vide. Et je me sens bien seulement quand il est là. Même si il ne m'aime pas.

Désolée, je sais que ma douleur ne disparaitra pas. Elle sera legué à mes proches. Je m'en veux.

Mais je préfère partir, que de vivre comme une morte-vivante et de vous blessée encore plus.

Alors, je m'en vais, je vais partir. Pardon. Mais je ne pouvais plus vivre avec ce mal qui me rongeait.