Le rêve peut se coucher dans le satin des draps d’un lit
Une couche magnifique qui adoucit le sommeil
Mais une fois la nuit qui par force se finit
Rien, une fois les yeux ouverts, n’est pareil
A mes côtés, l’être adoré, lui aussi se reprend
D’une conscience temporairement endormie
Mon sommeil m’a éloigné de cet être, hier présent
Et nos routes se confrontent sans compromis
La dureté sans Art du temps qui passe
Qui peut parfois, mais rarement
Nous rejoindre face à face
C’est aux deux de conclure cet ultime consentement
Finissant souvent par une douleur
Qui ne s’harmonise jamais dans une quelconque couleur….

Rouge sang, bleu profond, jaune solaire, vert vivifiant, noir et blanc en fonction...