Chapitre 24 : "Mustang".
“Mustang”, voilà à quoi pensait Elliot à chaque fois qu’il voyait Katerina et plus particulièrement dans cet état-là. Telle une jument, grande, forte, elle paraissait indomptable et majestueuse avec sa crinière noire. Il adorait le spectacle de ses longs cils battant en dessous de ses sourcils sévères et qui recouvraient lentement son regard chaud et grave. Elle avait toujours été plus douée que lui pour résister à la tentation, parce qu’à l’intérieur, elle était plus faible. Elle devait donc se protéger.
L’agitation qu’elle cachait derrière sa stature, droite et fière, se trahissait par ses petits mouvements de mâchoires qui se serraient et par les tremblements de ses jambes, la poussant à ne pas rester en place. Elle n’arrivait pas à s’arrêter de tourner, comme emprisonnée dans un enclos, jetant des regards à Elliot, puis à la fille de celui-ci, et à son propre fils dans la voiture. Face au grand roux, elle était incapable de gérer sa nervosité. Portant son index à sa bouche qu’elle se retint de ronger, elle planta ses talons dans les graviers et le regarda droit dans les yeux :
- Je veux savoir ce qui se passe.
- Nous pouvons prendre un café et en discuter si tu le souhaites...
Vivement, de son visage pâle de colère, elle ne le laissa pas terminer.
- Tu penses vraiment que je vais accepter ? C’est déplacé, déclara-t-elle en recommençant à faire des allers-retours.
- C’est que ce serait plus simple…
- Elliot. Je n’ai pas de temps à perdre et tu n’as jamais tourné autour du pot, alors dis-moi tout de suite pourquoi mon fils se retrouve chez toi plutôt que chez son soi-disant camarade parce que je vais…
- D’accord, la coupa-t-il. Faye nous a surpris quand nous nous sommes embrassés et vus qu’ils sont copains, ils en ont discuté. Aujourd’hui, leur but était de comprendre ce qu’il y avait entre nous, donc, visiblement, ils ont trouvé une manière de nous rassembler, poursuit-il alors qu’elle se rigidifiait au gré de ses explications.
- Mais il n’y a plus rien entre nous. TU m’as embrassée, je n’ai jamais voulu ça. Qu’est-ce qui a bien pu lui passer par l’esprit… Attends, que lui as-tu dit ? s’inquiéta-t-elle alors.
- La vérité. Que nous avons eu une relation, dit-il d’un ton sec, blessé par sa réponse.
L’un des défauts de Katerina avait toujours été d’attaquer en premier pour se protéger. Elliot le savait, mais l’entendre dire qu’il n’y avait “plus rien” entre eux, l’anéantissait. Il n’en restait pas moins confiant, fidèle à lui-même.
- Je ne pouvais pas mentir alors qu’ils en savaient déjà autant, se justifia-t-il. Au point où nous en sommes, je ne vois pas le problème de dire que nous avons été amoureux et peut-être que… nous le sommes encore ? fit-il en se pinçant légèrement les lèvres, cherchant son regard qui s’arrondissait.
- Comment peux-tu… ?! Mon fils est dans la voiture, derrière moi ! Sous-entendre ce genre de choses alors que je suis mariée, que tu viens de… perdre Alice… dit-elle plus difficilement. Ce baiser était une erreur ! Tu m’entends ?!
Depuis la limousine dont il avait ouvert les fenêtres, Selim les observait mi-discrètement en train de s’agiter. Il n’avait jamais vu sa mère sous ce jour. Depuis son siège, il envoyait des messages à Faye qui faisait la même chose depuis la porte d’entrée. La vision de leurs parents, ensemble, éveillaient toute sorte d’étranges sentiments en eux. Malgré la dispute, de points de vue extérieurs, ils se voulaient proches, complices dans leur manière de se regarder, de se parler, et pourtant, la scène ressemblait à un dur combat.
- Tu te souviens de ce que tu m’as dit lorsque nous nous sommes séparés ? Lorsque TU as pris les devants pour me dire que nous ne pouvions plus être ensemble ? la questionna Elliot qui succombait aux reproches.
- Parce qu’il le fallait… répondit-elle doucement alors qu'elle bouillonnait. J’ai fait ce que tu n’osais pas faire.
- Ce n’est pas le sujet. Tu m’as fait promettre de ne pas t’oublier. C’est chose faite, Kat. Même si je l’ai parfois voulu, parce que j’avais trop mal, j’ai été incapable de t’oublier. Mes sentiments… n’ont jamais disparu au point que… Oui, je t’ai embrassée, alors que ma femme était couchée dans son cercueil, et je l’ai regretté, et maintenant, nos enfants sont au courant. Quel est le problème avec ça ? D’accord, nous ne pouvons pas être ensemble, mais ça ne change rien au fait que je t’aime encore ! Je t’ai toujours aimée et je t’aimerais toujours, je ne peux pas faire autrement !
Maintenant totalement accoudé à la fenêtre de la voiture, Selim, bouche bée, eut du mal à refermer sa bouche. Il n’avait jamais assisté à pareille déclaration. À la fois gêné, mais aussi impressionné, il sentit sa poitrine s’écraser violemment en voyant l’expression de douleur sur le visage d’Elliot. Il n’y avait certainement pas d’autre homme qui pouvait autant aimer sa mère. Presque nostalgique de ce qu’il n’avait pas vécu, son regard s’adoucit, ému et triste que les deux personnes devant lui soit autant déchirées. Il en oublia même de répondre aux messages de Faye qui n’était pas certaine d’avoir bien entendu.
Katerina virait au rouge, affreusement gênée, troublée, des propos qu’il tenait alors que son fils les écoutait. Elliot savait qu’il avait gagné du terrain lorsqu’il vit ses sourcils se défroncer pour se plier douloureusement.
- J’ai tout à fait conscience que je te mets dans une situation difficile, mais maintenant qu’ils savent et que je suis… libre… Je ne compte plus me retenir de te dire ce que je ressens. Cela fait trop longtemps que j’ai envie d’être avec toi.
- “Libre”, rit amèrement Katerina. Tu te rends compte de ce que tu dis ? Je suis désolée, mais ta femme est morte. Par égard pour elle, je ne me permettrais pas, par égard envers mon mari, et nos enfants, s’énerva-t-elle, je ne me permettrais pas d’en dire le quart !
- Donc, tu n’en penses pas moins, lâcha-t-il d’un ton rieur, malgré tout un peu content.
- Ell…
- Ne crois pas que je sois dans une situation facile. Ne crois pas que je n’ai pas de peine pour Alice… Si tu savais… murmura-t-il alors que ses yeux rougissaient. Mais c’est un fait, mes sentiments sont toujours là. Je voulais me battre contre ça, mais j’en suis incapable. Encore moins quand nos enfants semblent comprendre la situation.
- Je t’interdis de… Comment peux-tu dire ça ? Laisse-les en dehors de ça.
- Comprends bien qu’ils sont les premiers à s’être impliqués.
- Ça suffit… souffla-t-elle, agacée. Je ne comprends rien ! Et je ne veux pas parler de ça avec toi maintenant ! s’écria-t-elle en faisant demi-tour.
Selim se figea quand il vit Elliot la rattraper un peu trop violemment par le poignet. Il pouvait l’aimer, mais pas lui faire du mal. Quand celle-ci se retourna et qu’il approcha doucement son visage du sien, il s’apaisa. Elliot faisait preuve de tendresse, malgré le fait qu’il avait envie de la secouer.
- Kat, s’il te plaît…
- Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ? souffla-t-elle, souffrante.
- Je crois que tu devrais avoir une bonne discussion avec ton fils… Quand ce sera fait, que tu auras réglé les choses de ton côté, appelle-moi. D’accord ? lui demanda-t-il d’un ton qui la fit vibrer. Appelle-moi, Kat, répéta-t-il en la lâchant.
Se détachant de lui, elle fit quelques pas en arrière, hésitante. Un tout petit hochement parvint à Elliot, lui faisant comprendre qu’elle acceptait, sans savoir à quoi s’en tenir. Katerina reprit alors son air fier et prit le chemin de la limousine, jetant un œil à la magnifique rousse qui se tenait toujours au pas de la porte. Ses longs cheveux, tout bouclés, s’envolaient avec la légère brise, dont Katerina se débarrassa en rentrant dans sa voiture.
Lorsque la cour redevint vide, Faye attendit jusqu’au bout que son père rentre. Comme à contre-cœur, il la rejoignit à l’entrée, fermant la porte silencieusement derrière eux. Enfin seuls, Faye était nerveuse et mal à l’aise. Elle se retourna de ses premiers pas dans le couloir principal pour s’excuser, mais elle ne put le faire.
Elliot, mains dans les poches, se laissa tomber sur un des murs, l’épaule écrasée contre. Devant Katerina, il était arrivé à jouer de ses cartes, mais une fois partie, la peur de la perdre une bonne fois pour toutes repris le dessus.
Touchée, Faye fonça dans ses bras, sans rien dire. Elle se mit à pleurer pour son père qui la serrait alors fort.
***
Durant tout le chemin jusqu’à leur maison, Selim avait gardé ses yeux rivés sur sa mère qui le niait en bloc. Elle refusait de lui parler avant qu’ils ne soient rentrés. Ce coup-là, elle ne s’y était pas attendue, si bien que même en passant les portes de leur demeure, elle n’eut même plus goût à ses explications. Calmement, alors qu’un orage tempêtait en son for intérieur, elle emprunta le chemin de sa chambre.
- Maman ? fit Selim qui ne s’attendait pas à cette réaction.
- Quoi ? répondit-elle sèchement en le dévisageant depuis le haut des marches.
Elle ne lui avait jamais parlé aussi froidement. Bien qu’il devinât sa peine, c’est lui qui craqua, grimaçant parce qu’il aurait voulu retenir ses pleurs.
- Parle-moi, lâcha-t-il dans un hoquet.
Alors que son cœur se brisait, remontée, Katerina redescendit les marches en trombe et déboula devant son fils en le pointant du doigt.
- Que tu te poses des questions parce que ton amie t’a dit qu’il m’avait embrassé, je peux comprendre ! Mais de là à comploter avec elle pour que nous nous retrouvions face à face… Je ne te savais pas aussi… ! Tu devrais avoir honte !
- Je n’ai pas honte… répondit-il, fidèle à ses convictions alors qu’il était en pleurs.
- Tu devrais ! Tu ne sais pas dans quelle situation délicate tu m’as mise ! Qui te dit que je voulais me retrouver face à lui, hein ?! Selim, dis-moi ?!
- Mais moi je le voulais !! Parce que… parce qu’il y avait trop de choses qui montraient que vous aviez eu une relation ! se défendit-il.
- D’accord ! Parfait ! Tu es au courant maintenant, pouvons-nous passer à autre chose ? essaya-t-elle de se calmer alors qu’elle avait encore tant de colère à déverser.
- Il a dit qu’il t’aimait encore…
Son sang ne fit qu’un tour.
- Et alors ?! Il m’aime et donc quoi !
- Tu l’aimes aussi… geignit-il en essuyant ses larmes avec sa manche, tel un enfant.
- Je… s’interdit Katerina. Mais non !
- Mais si ! Je le vois ! s’écria-t-il plus fort. Tu crois que je suis aveugle ? J’avais déjà des doutes quand Faye m’a raconté, mais en vous voyant, ça crève les yeux que tu veux être avec lui.
Une gifle partie contre la joue de Selim alors qu’elle ne l’avait jamais frappé. Horrifiée de son geste, Katerina rattrapa sa main et recula. Les grosses larmes qui s’échappaient des yeux meurtris de son fils lui infligèrent des regrets immédiats. Elle ne pouvait quand même pas le laisser tenir un tel discours.
- Je suis avec ton père… Ce que tu insinues… Tu penses à lui ? C’est totalement irrespectueux pour lui…
- Mais j’en ai rien à foutre de son avis ! Et je ne le respecte pas !!
- Selim ! C’est ton père !! Il n’a rien fait pour que tu le traites de…
- Si !! Il te trompe !!
Enfin, il se libéra de cette bombe qui ne tendait qu’à exploser, sans penser aux ravages qu’elle pourrait engendrer. Le sentiment de soulagement qu’il ressentit fut bien vite remplacé par une peur intense. Il n’avait pas tenu sa promesse et la façade en décomposition de sa mère jouait en ce sens. Il lui devait des explications.
- Le préservatif… que tu as trouvé l’autre fois, il n’était pas à moi… Je l’ai trouvé dans sa valise avant de partir, plusieurs même…
- Selim, arrête… C’est…
- Il n’a pas su mentir, il m’a tout avoué. Maman, il… couche avec d’autres femmes lorsqu’il part… Je ne savais pas quoi faire alors…
- Tu as menti ? Pourquoi tu as menti ? lui reprocha-t-elle alors, se raccrochant aux sentiments de colère qui la traversaient.
- Il m’a fait promettre… Il devait te le dire en rentrant, je suis vraiment désolé.
- Mon Dieu… fit-elle en se laissant tomber contre le bord d’un meuble. Quel lâche…
Il n’aurait pas dit mieux, mais il ne voulait pas enfoncer le couteau plus loin qu’il ne l’était déjà. Face à la déception et la rage qui montait en elle, Katerina s’apprêtait à enfouir ses sentiments, comme elle le faisait depuis des années. Selim ne lui en laissa pas le temps, la connaissant par cœur.
- Maman… Je suis vraiment désolé de n’avoir rien dit, ou de l’avoir dit plutôt, je ne sais plus ce que je devais faire, mais pour Elliot…
- Ne parlons plus d’Elliot, je suis plutôt concernée par le fait qu’il t’ai demandé une telle chose. Je ne t’en veux pas pour ça, répondit-elle durement.
- Non je… ça me tient à cœur, pour Elliot, si tu as envie d’être avec lui… Je comprendrai...
- Selim, arrête de dire des bêtises. Vu ce que tu viens de me dire, j’ai besoin… de calme, insista-t-elle sur ce dernier mot.
- Non, écoute-moi s’il te plaît…
- Mais qu’est-ce que tu veux à la fin ?! Que je me remette avec Elliot ? C’est ton but ?! Tu crois que c’est la première chose à laquelle je pense quand tu me dis que ton père me trompe ? Que je vais lui sauter dans les bras, alors qu’il vient de perdre sa femme ?! Je crois que tu es vraiment trop jeune pour te rendre compte de notre situation, ce qu’il y a entre Elliot et moi, tu… tu ne peux pas comprendre…
- Si ! Je le peux ! C’est ce que j’essaye de te dire !
Les yeux pleins de convictions, brillants, il défia sa mère en les plongeants dans les siens, sceptiques et plein d’incompréhension.
- Tu crois vraiment que je serais capable de… d’accepter que tu aimes un autre homme que papa… si je ne pouvais pas le comprendre ? Moi aussi, je… je suis amoureux, lâcha-t-il d’un souffle, doux, tendre et douloureux.
- Qu’est-ce que… Écoute-moi bien mon chéri, être amoureux, c'est une chose… commença-t-elle, fatiguée de s'expliquer.
- De Nice Challen, appuya-t-il de son meilleur argument. C’est ma petite amie. Nous sommes ensemble depuis un an bientôt, déballa-t-il à toute vitesse. Je l’aime. Je n’ai jamais aimé autant et pourtant, j’ai eu une ou deux filles avant. Mais avec elle… Grâce à elle, je… je comprends, lâcha-t-il dans un sanglot, et ça fait trop mal de savoir que tu as vécu ce qui me fait le plus peur au monde… Je ne veux pas la perdre.
Le temps de réaliser, Katerina resta inerte tandis que Selim explosait, balançant tout l’amour et la frustration qu’il ressentait.
- Je ne veux pas la quitter ! Encore moins parce que je suis un Richess ! Je ne veux pas que tu m’interdises quelque chose que tu as vécu, que… Quelque chose qui te fait encore souffrir aujourd’hui ! Maman, je… je veux juste que… Je veux juste qu’on soit tous heureux, pleura-t-il. Moi, avec Nice, toi avec l’homme que tu aimes vraiment et papa… Même papa… Je veux qu’il trouve quelqu’un avec qui il sera satisfait. Je veux juste…
Il ne contrôlait plus ses pleurs. Sa détresse anéantit Katerina qui poussa une longue plainte, craquant à son tour, en cachant la moitié de son visage de ses deux mains. Elle n’en pouvait plus. Les larmes sortirent aussi sur ses joues. Elle tremblait, se rappelant du jour où ils s’étaient quittés avec Elliot, revivant la scène une fois, puis une deuxième avec son fils et la fille de Michael à la place. Elle ne pouvait plus supporter ce supplice et mourait à l’idée que Selim vive la même chose. Ce dernier pleurait à chaudes larmes, ne sachant quoi faire, les manches sous ses yeux, et ceux-ci plantés sur le plafond, pensant que la vie était trop injuste. Ses gémissements appelèrent Katerina, qui malgré toute sa souffrance, se rappela qu’il n’y avait qu’elle pour le rassurer en ce moment même et inversement. En atterrissant dans ses bras, Selim lui rendit la pareille. Il s’accrochait fermement à sa mère, se forçant à ravaler ses sanglots :
- Je l’aime… Je te jure que… je n’ai jamais…
- Je sais… Moi aussi, fit-elle en caressant sa chevelure noire.
Selim enfonça ses doigts plus encore dans son dos pour qu’elle comprenne qu’il restait là pour elle.
***
Quand les pleurs furent apaisés, l’indomptable Katerina, dès lors changée en pyjama, s’incrusta dans la chambre de son fils qui avait aussi mis quelque chose de plus confortable, comme pour apaiser sa peine. Ils avaient tous les deux les yeux très gonflés, ce qui la fit rire malgré tout. S’asseyant sur son lit, elle l’invita à faire pareille.
- Écoute, commença-t-elle d’un ton voix plus doux. Je ne t’en veux pas, fit-elle, voyant que ça le tracassait encore. J’ai vraiment besoin de prendre du temps pour réfléchir, pour… mettre les choses au clair avec ton père. Je ne sais pas du tout ce qui se passera ensuite, mais… J’ai aussi promis à Elliot de le rappeler. Je dois faire les choses bien, tu comprends ? lui demanda-t-elle en déposant une main sur son genou.
- Oui… Je comprends, mais…
- Maintenant, à propos de ta petite copine, enchaîna-t-elle en sachant pertinemment qu’il pensait à elle. Je ne t’interdis rien. Par contre, s’il te plaît, continue d’être discret. Tout ce que je te demande, c’est de continuer ta relation avec elle, mais je ne veux pas que tu lui dises pour moi et Elliot. Ne mettons pas le feu aux poudres, s’il n’y a pas lieu de le faire, ok ?
- Alors… Je peux… ? fit-il, avec un début de joie.
- Oui, lui sourit-elle. Le premier que je veux savoir heureux, c’est toi, déclara-t-elle en venant lui coller un bisou sur le front. Maintenant, plutôt que de rester bloqué sur mes problèmes d’adultes, et si tu me parlais un peu de Nice ? Hum ? Tu ne veux pas ? lâcha-t-elle avant qu'il ne lui saute dans ses bras, émerveillé et plus amoureux que jamais de sa dulcinée.
"Mustang", il n'y avait que son fils, comme deuxième homme, pour la dompter.
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