Prologue

1945. Allemagne. Bombardements de l'aviation Alliée au dessus de Dresde. Des milliers de bombes tombent sans relâche et sifflent à mon oreille. À mon oreille ? Je n'étais pas né. C'est quoi ce délire ! C'est bon ! je dors à côté de ma Gréta qui ronfle et il va falloir que je m'échappe de ce cauchemard ... Je parle du rêve.

Depuis qu'elle a été opérée des sinus, je m'inquiète. Ils ont dû lui greffer un rotor d'hélicoptère dans chaque narine. Elle avait dans le nez deux cavernes d'Ali Baba avec la caravane et les chameaux mais pas les bijoux. Dommage, car à chaque expiration, je récupére les perles sonores qu'elle enfile en continu.

Les boules Quies, c'est un rideau de soie devant une fanfare. J'aurais plus vite fait de boucher mes oreilles au ciment. Mon vibreur de smartbraun est synchro avec le lâcher de bombes, ce qui fait que je ne l'ai pas senti tout de suite. Je fini par répondre entre deux déflagrations mais avant :

Je me lève et tu me bouscules

Tu n’te réveilles pas

Comme d'habitude

Sur toi je remonte la couette en lin

J'ai peur que tu aies faim

Comme d'habitude

Ma main débroussaille tes cheveux

Presque malgré moi

Comme d'habitude

Mais toi tu me tournedos

Comme d'habitude*

Je suis dans le salon, et Jack me regarde avec les yeux embués et en colère d'un husky qui veut manger son maître, vu qu'il est deux heures du mat.

— Allo ! Günther ? Oui ! que me vaut l'horreur de ce coup de fil en plein après midi de la nuit. Oui ! l'honneur si tu veux ! ne te fâche pas sinon, je vais penser que tu es de bonne humeur. Ne me dit pas que ça recommence, c'est Natacha qui va être contente. Les services secrets des supermarchés t'ont contacté ? Pour sauver le Président ? Mais tu sais bien que les Présidents Français sont sous X et qu'ils ne risquent rien, vu qu'on ne sait pas si c'est eux ou leurs doublures. Mais pourquoi les supermarchés ? Répète-moi ça ! Il faut sauver le Président de chez... Leclerc ?

Note de l'auteur : Si vous n'avez pas lu la première série, vous risquez d'être un peu largué mais je ne ferai aucun résumé qui reviendrait à expliquer la fabrication des topinambours en basse méditerranée par la méthode douce. Surtout que la première série est toujours en ligne et qu'il ne faut pas confondre la culture et l'agriculture malgré tout le respect que j'ai pour la culture.

* je m'excuse d'avoir massacré le texte de la chanson de Cloclo et je ne voudrais pas créer de tensions supplémentaires déjà que... Désolé.