Rentre. Lucien est à l’hôpital. Overdose.

Carmen n’aurait pas pris la peine de m’envoyer un message de cet ordre-là, s’il y avait d’autres solutions. La carte Pola et Perséphone n’avait pas fonctionnée. Et à ce que j’avais pu entendre le stage en montagne avait rendu Lucien encore plus imprévisible.

Peut-être était-il temps de retourner chez moi et mettre en pause cette vie qui n’était là que pour anesthésier, étouffer mes sentiments qui eux ne démordaient pas.

Joshua était parti en signant les papiers du divorce.

Un an et demi…

J’aurais pu m’y faire, si lui n’en avait pas voulu autant de moi.

J’achetai un billet d’avion pour la France.

Un petit frère en implosion était prêt à se foutre en l’air. J’avais laissé cette histoire sur le côté, l’histoire de ma famille… j’avais fui, le cœur brisé. J’ai encore plus fui, cette lettre qu’Ely m’avait envoyée.

M’aimer était-il si dur que ça, que tu n’as pas écrit une seule fois : reviens ?

Va chier Elyas.

Va te faire foutre avec ton « amour ». Tes mots avaient la saveur d’un homme qui n’est sûr de rien. Si tu ne sais pas, si tu n’envoie que des mots, que des doutes, ne t’attends pas à m’avoir. Parce que moi, j’ai toujours su que c’était toi.

À suivre dans le tome 2…