Il était l'heure de se rendre à un banquet organisé par le couple royal.

J'étais nerveuse à l'idée d'y retrouver ce monde faux et hypocrite, je préférais l'ambiance de l'Académie où les élèves ne cachaient pas leur antipathie.

De plus je n'avais pas vu Perséphone depuis notre dernière discution, elle me manquait.

Odon sentit mon anxiété et essaya de me rassurer en me tapotant doucement la joue:

- Ne vous en faite pas. En m'a présence et celle de mes parents ils vous laisseront tranquille.

D'un coup une forte lumière nous aveugla tout les deux.

D'un même mouvement synchronisé nos têtes se tournèrent.

Il y avait devant nous la même sirène journaliste qui avait poser des questions à Odon lors du banquet dernier. Elle avait deux petit chignons noirs de jaies sur la tête, des yeux marrons encadrés par ses lunettes et un capréalité en métal et coquillage qui pouvait capturer des instants de la réalité. C'est une invention très récente qui a nécessitée des années de recherches.

- Que faîte vous journaliste?

Demanda Odon sur le ton de la plaisanterie.

La jeune sirène se mit à rire en regardant la capture:

- Je capture un moment d'intimité entre le prince héritier et sa fiancée! Les courtisans se posent beaucoup de questions sur votre couple et moi aussi je dois dire.

La colère bouillonnée dans mes entrailles. Déjà nous n'étions pas proche et ensuite quand bien même les courtisans n'avaient pas à le savoir c'était notre vie privée!

Odon ne semblait pas le moins du monde outré et en profita même pour passer une main autour de ma taille.

- Comme vous le voyez notre couple va plutôt bien.

Une terrible envie de lui donner un coup de coude dans les côtes à l'endroit exacte où il avait était blessé m'apparût, mais sentant la pression de sa main sur ma taille je souffla discrètement et sourit de manière hypocrite.

Une avalanche de capture d'instant fût prise puis la journaliste s'éloigna satisfaite.

Odon reçu alors le coup de coude sur son bleu qui le fît grimacer de douleur.

Sentant l'orage arriver il leva les mains en signe d'apaisement:

- Elle nous aurez bombardé de questions sinon je n'avais pas le choix. Et puis autant donner une bonne image aux courtisans et à mes parents.

Il sourit ravit de son coup tandis que mes yeux lui envoyaient des éclairs.

Après un regard entendu nous poussons ensemble la porte du banquet.

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En entrant mon coeur loupa un battement. Grand père était là aussi rigide qu'à son habitude écoutant attentivement la reine lui parlant à l'oreille.

C'étais une situation très étrange, déjà la présence de grand père et ensuite cette proximité avec la reine.

Odon donna un petit coup de coude dans mes côtes:

- Ce serait pas votre grand père le célèbre seigneur elfique Ouranos? J'ai entendu dire qu'il était venu parler d'affaire avec la reine.

J'acquisa tout en fixant mon grand père.

Serait il içi pour vérifier l'avancement de sa mission?

- Je crois qu'il est surtout là pour voir si je me comporte bien avec vous.

Odon vit sur son visage de la frustration, il sourit:

- Venez, la politesse exige que nous allions le saluer ainsi que mes parents.

Et il tendis son bras. A contre coeur je lui prit et partirent vers eux.

Grand père se tourna vers nous le visage impassible nous analysant du regard.

La reine sourit:

- Mes enfants, comme je suis heureuse de vous voir ensemble!

Odon sourit à sa mère tout en prenant ma main.:

- Merci mère, vous êtes rayonnante aujourd'hui.

Du coin de l'oeil j'observa Grand père faire un sourire presque inexistant mais significatif pour lui à la vue de ce contact, il semblait heureux de notre proximité.

Sa réputation était elle si importante? Elle était persuadée qu'il y avait autre chose.

La voix grave de Grand père s'éleva:

- Oriana, allons nous promener dehors.

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