La bibliothèque était immense, des dizaines et des dizaines de rangées de livres parcouraient la salle de manière à former une forme de cercle avec au centre différentes tables de pierres.

D'immenses vitraux dévoilant des enluminures filtraient la lumière de la surface rendant la pièce lumineuse.

Je n'avais jamais rien vu de tel, c'était si beau toute cette lumière.

- Je n'ai jamais vu une tel luminosité, C'est étrange nous sommes pourtant dans les plus grandes profondeurs de l'océan.

Mon interlocuteurs m'entraîna vers une première rangée de livre avant de m'avouer:

- Cela fait partit des mystères de l'Académie. Il y a des choses inexplicable qui révèle d'une magie profonde enfuit depuis longtemps. Je ne parle pas de nos pouvoirs respectifs en temps qu'elfe ou sirène, mais d'une magie qui nous est interdite et qui nous entoure. Oriana il y a tellement de choses qui nous échappe et que l'on veut délibérément nous cacher, des phénomènes étranges pour les uns banales pour les autres.

Odon m'incita d'un mouvement de tête à regarder les vitraux.

- Oriana regardez les vitraux en faisant le vide dans votre esprit. Ressentez vous quelque-chose?

Suivant ses indications je me tourna vers les trois grandes vitraux baignant dans la lumière. Naturellement dans ma contemplation je ne pensa plus à rien. Seulement à la chaleur de la lumière envahissant mon corps.

Mon coeur se mit à battre plus vite, mes mains à trembler. Mon corps tout entier réclamait de toucher ses vitraux. Je m'avança instinctivement vers eux et avança mes doigts vers ce qui était l'objet de mon désir brûlant.

Puis les ténèbres m'envahirent et la réalité me quitta.

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En ouvrant les yeux je me retrouva dans la salle de banquet. Une splendide sirène était assise sur le trône observant les différants cadeaux venant de ses courtisans le regard froid et dur.

Cette reine aux yeux de feux et à la chevelure flamboyante était d'un charisme ravageur.

Elle se leva de son trône avec grâce et quitta la pièce. Je la suivis intrigué par cette scène.

La reine alla jusqu'au temple de Poséidon.

Après s'être prosterné plusieurs minutes, elle sortit le diamant des dragons de sa poche et tout en le serrant contre sa paume se mit à murmurer une incantation:

- Oh Poséidon notre dieu à tous, je vous en pris aider moi à préserver la paix dans le monde, à ne plus revivre une tel bataille à ne plus ressentir une tel souffrance. Mon plus grand voeux en temps que reine serait de protéger les générations futurs de la guerre et des dragons. Que ce diamant perde à jamais son pouvoir dans les mains d'un dragon!

A la fin de cette prière de ce cri déchirant, l'enluminure derrière la statut de Poséidon se mit à briller d'une tel intensité que éblouit je protégea mes yeux de mes mains.

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Et puis j'ouvris les yeux sur un Odon paniqué blanc comme un linge qui donnait des petite tapes sur ma joue tout en m'appelant.

- Oriana! Oriana réveillez vous! Vous n'allez tout de même pas me laisser veuf à mon âge!

Voyant que je commençais à émerger je sentis qu'il soulevais délicatement mes épaules pour adosser mon corps contre le mur.

- Vous allez bien? Je suis désolé j'ignorais que vous seriez attirez au point de vous évanouir...

- Tout vas bien. J'ai vu la reine Thalassa.

Les sourcils d'Odon se froncèrent tout en sortant de ses poches un fruit d'Altantia noir.

- Ma grand mère, notre grande reine mère qui a vaincu l'armée des dragons lors de la dernière bataille à notre frontière?

J'hocha la tête.

- Que c'est il passé dans votre vision? Tenez reprenez des forces.

Tout en mangeant le fruit je lui parla de la scène où la grande reine mère Thalassa priait devant le temple de Poséidon, de sa détention du diamant des dragons de son incantation rendant le diamant inutilisable dans les mains d'un dragon.

Odon écoutait attentivement en me regardant droit dans les yeux, cherchant toutes traces d'émotions, de sentiments, de malaises.

- Ma grand mère était une grande reine. Elle a toujours voulu protéger notre peuple et c'est battu en première ligne sur le front lors de la guerre pour être avec ses hommes jusqu'au bout. J'admire son courage et sa loyauté.

Aillant fini le fruit je me redressa pour m'asseoir aidé par Odon.

- L'avez vous connu?

Il fît non de la tête avant d'ajouter:

- Nous avons appris une chose aujourd'hui. Les dragons n'ont plus aucun pouvoir sur ce diamant.

- Ce diamant peut il fonctionner sur une autre espèce?

- Je ne sais pas. C'est pour ça que nous sommes ici, pour trouver des informations sur lui. Vous sentez vous mieux?

Après un hochement de tête nous retournons à nos recherches.

Après deux heures de travails, il y eut un bruit.

Odon me fît signe de me taire et de ne pas bouger.

Il se dirigea vers une petite porte en bois cachée entre deux rangées doucement, silencieusement, comme un guerrier avant d'attaquer.

Et puis d'un coup sec d'une grande rapidité il l'ouvrit.

Il me fît signe de le rejoindre ce qui me fît bondir de ma chaise.

Les premières secondes je ne vis rien, seulement une légère fumée verte.

En baissant le regard je le vis.

Un ouvrage en mauvaise état aillant l'air très ancien.

Odon se penchea pour le ramasser et nous lire en choeur:

"Combat d'un règne " Thalassa