J'étais bien. La chaleur autours de mon corps l'enveloppait dans une petite bulle. J'avais envie d'y rester pour toujours loin de la foule, des mystères, des problèmes...

Soudain un bruit crissant agressa mes tympans me sortant de cette bulle de bien être. J'ouvris les yeux me redressant d'un coup. Je chercha des yeux Odon qui dormait toujours paisiblement malgrés l'horrible alarme. Pour le réveiller je lui donna un coup de pied dans sa nageoir ce qui eu un effet immédiat. Il se redressa brusquement.

- Ouille... ce réveil est on doit bien se l'avouer efficace pour mon sommeil profond, seulement il va falloir que vous trouviez une autre méthode avant de briser tout mes os un à un Oriana...

Il fronça les sourcils en prenant enfin conscience de l'alarme. J'en profita pour lui demandez:

- Qu'est-ce?

Il son regard s'assombrit en regardant par la fenêtre.

- L'alarme de rassemblement de tous les militaires interespèces. Elle n'a pas était enclanchée depuis 50 ans. Depuis la dernière guerre contre les dragons.

Ses yeux brillaient de tristesse, et ses mains tremblaient. Si la guerre se déclenchait de nouveau il sera en charge de la mener à bien et de faire ses preuves en temps que prince héritier, à la fin il est même attendu qu'il prenne le pouvoir à la place de son père. Il devra donc dire adieu à la liberté qu'il avait depuis enfant. La culpabilité me rongeait, si j'avais mieux caché le diamant il n'aurait jamais était récupéré et la possibilité d'une guerre n'aurait pas était envisagée.

Odon me donna gentillement un coup d'épaule.

- Ne vous torturez pas. Venez allons écouter le discours de mon père.

Il me fît un clin d'oeil avant de nager vers la sortie.

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Je jetta un regard inquiet à Odon, une ambiance sombre et inquiétante régnait dans la grande salle.

Tous chuchotaient le regard fixé sur le roi la mine grave.

Celui ci se leva lentement ce qui ammena le silence, il leva de sa main droite un kivouvoc.... noir.

A cette vue la foule poussa des exclamations de terreurs commencant à s'agiter.

J'avala avec difficulté ma salive en me tournant vers Odon. Il n'y avait plus de doutes la guerre avait repris.

Odon réussi tout le même à étirer ses lèvres sur ce qui ressemblait plus à une grimace qu'à un sourire. Le coeur serré je lui pris la main pour lui donner du courage.

- Mes cher amis, comme l'indique le kivouvoc notre peuple fait face à un grand danger. L'on m'a rapportait il y a quelques heures qu'une menace plânait autours du royaume du Nord...

Le royaume du Nord... ces mots me percutèrent avec tant de violences que je brouilla sans m'en rendre compte la main d'Odon. Son visage se tira de douleur un instant avant de lacher ma main et de l'enrouler autours de mes épaules. Je n'avais pas la force de le repousser pour une fois, l'un comme l'autre nous avions besoin de réconfort et de soutient. Ma famille risquée d'être attaquée à tout moment par les dragons, tout les moments passaient avec eux défilèrent devant mes yeux.

- ... Plusieurs gardes elfiques auraient aperçu une trentaine de dragons non loin de la frontière. Nous ne savons pas ce que ce peuple maudis prépare mais il est certain que c'est quelque chose d'ambitieux et dangereux. Afin de nous préparer à cette menace il est nécessaire que nous nous rendions sur place afin d'examiner d'évaluer le danger et de préparer une éventuelle guerre. Pour cela j'envoie mon fils Odon prince héritier de la couronne ainsi que sa femme elfique Oriana sur place comme dirigeant de cette opération. Je nomme également qu'Apollon fils de la duchesse Léto pour ses talents en combat afin de protéger mon fils et son épouse.

La main d'Odon trembla contre mon épaule, je le sentait tendu de devoir faire face à une telle responsabilité. Il glissa à mon oreille:

- Profitons de ce voyage pour aller voir cette fameuse épave dont vous m'aviez parlé.

Je hocha la tête soucieuse.

Pendant un instant le regard du roi s'arrêta sur nous. Il fixa d'un regard sans émotion son fils, lui faisant retenir sa respiration puis retourna à son trône en parlant d'une voix moins forte:

- Vous partirez dans deux jours.

Odon enleva son bras de mes épaules et s'inclina, je m'empressa de faire de même.

Je murmura une dernière fois avant de me redresser:

- Apollon est-il au courant?

- Il n'a pas un rang suffisament élevé pour assister à ce genre de réunion. Il l'apprendra demain dans le journal quotidien l'Odyssée de la mer.

Il l'apprendra donc un jour avant le départ. Je n'ai pas eu le temps d'apprendre à connaître Apollon, tout est allé tellement vite depuis mon arrivé à la capitale. Cette mission nous permettra peut être de créer des liens? Pourvus que tout ce passe bien.