Au milieu des autodafés, le monde s'embrasait, les gens se laissaient consumer par la colère et le ressentiment, détruisant leurs âmes.

Horrifié, l'homme vint et regarda. La nausée envahissait tout son être, jusqu'à son esprit mais il resta à l'écart.

À la fin, après que les auteurs de cette ignominie se furent dispersés, il emporta un sachet de cendres. Il les répandrait dans son jardin, sous un rosier.

À la prochaine floraison, il composerait des vers sur leur beauté dans un élan d'esprit d'objection, de rébellion. Là où la guerre menaçait, il voulait essayer d'apporter un peu de poésie.

Il était poète, il espérait juste qu'il n'était pas trop tard.