De Jesse Owens victorieux sous les yeux d'Hitler aux poings levés de Tommie Smith et John Carlos à Mexico, les JO regorgeaient d'actes politiques forts.

Tard dans la soirée, Yusuf reçut la visite d'officiels dans sa chambre. Un homme en costume sombre employa des formules bien tournées, incisives. L'enjeu était simple : humilier cet adversaire lors de la finale du lendemain pour asseoir leur domination face à cet ennemi détesté.

À la remise des médailles, Yusuf lia sa main à celle d'Avi, l'invita sur la plus haute marche et ensemble, brandirent ce même poing.

L'union plutôt que la division par des lignes tracées dans le sable par des fous.