Arlequine avait peur de ne plus trouver les mots pour soulager Harry de sa douleur :

 " Tout est faux. Je me crois dans "Matrix" ou dans "Tron". Tous finissent par disparaître.

 - Mais il a dit qu'il te garderait parce que tu es unique.

 - C'est vrai mais le fera-t-il ? Ou cédera-t-il à la gourmandise ? Quand nous sommes nés dans la cuve de sucre, ils nous ont affirmé que nous aurons une longue vie et que nous apporterons beaucoup de plaisir.

 - C'est la vérité, Harry.

 - Jusqu'à ce que l'un d'eux nous repère sur les rayons du magasin et nous ramène chez lui. Son bonheur dure le temps qu'il nous avale. Le voilà qui arrive, je sens que c'est mon tour ! Adieu, Arlequine ! Ne m'oublie paaaaa... ! "

Elle n'entendit pas les derniers mots d'Harry. Déjà, une autre main venait la cueillir dans le pot de bonbons.