4-Suspicions
35 jours avant le drame :
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Voilà quatre jours, qu’on se promène en policiers civils dans cette grande rue pour prendre des petits délinquants en flagrants délits. J’ai l’impression de perdre mon temps, notre place n’est pas ici, mais sur l’enquête du mystérieux trafic. Alors que la journée touche à sa fin, et que nous retournons à notre voiture, je ne pus m’empêcher d’en parler à Aron :
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« —Aron, qu’est-ce que tu penses, si je te dis qu’on va faire un tour à Lincoln Park, maintenant ?
— J’en dis que c’est une bonne idée mais il ne faut pas que l’on se fasse attraper ; En plus on sera plus officiellement en service.
—Comme à nos débuts, de véritables starcky et Hutch, on fonce, et on avise sur place.
—Sur ce coup-là je te suis, sa fais bien longtemps, qu’on n’a pas eu un peu de piment, je commençai à m’en lasser. »
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Quelque minute plus tard, nous arrivions à destination, il était dix-heures et le quartier se parait de toutes les lumières de la ville. La nuit commençait déjà à tomber, l’automne aidant, bien évidemment cette entreprise de la lune. Les lampadaires éclairaient, les petits immeubles et magasins, parés de couleurs apportant une touche de bonne humeur à cet déjà endroits pleins de vie.
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Au milieu du quartier qui porte son nom, se situait le fameux Lincoln Park. Il faut le dire ce dernier est une fierté des habitants de Chicago, celui-ci n’a rien à envier au célèbre central Park, de New York. Mais derrière, son image de quartier, ou il y fait bon vivre, tout n’est pas rose. Le trafic y a toujours été présent même si la délinquance y reste moins élevée que dans le reste de Chicago.
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Aron, nous emmenas voir son indic, il était reculé dans un coin d’une petite ruelle entre les arrières cuisine de deux restaurants :
—Salut moi c’est Jason, se présenta-t-il en me tendant la main.
—Oliver, lui répondais-je plutôt froidement.
—Jason, si je t’ai fait venir ici, c’est pour que tu nous expliques en détails ce qui se passe et ce que tu sais, demanda Aron.
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—Depuis pas mal de temps, je dirais de nombreuses semaines, il y a un truc nouveau ici ?
—Quel genre ? questionna mon ami.
—Eh bien, j’ai vu des gens avec de nouvelles drogues. Pas celle que l’on a d’habitude.
—Et c’est quoi cette drogue, lui demandais-je.
—Je ne sais pas vraiment, tout ce que je sais, c’est qu’elle vient d’Amérique du Sud. Elle est moins chère et fais complètements délirés. Du coup elle se vend plus.
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—Et qu’est-ce que tu c’est d’autres, continua Aron.
—Rien, sécha-t-il
—Oliver va voir si on est pas surveillé à l’entrée de la ruelle, on ne sait jamais.
—Oui, c’est plus prudent, répondis-je à Aron. »
A ce moment, je me dirigeais vers l’entrée de la ruelle, c’est vrai que c’est un peu dangereux, on ne sait pas vraiment à quels genres de menaces on a à faire.
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En plus ces nouveaux trafiquants, sud-américains ou non, on ne connait pas leurs méthodes pour faire taire les personnes gênantes. Surtout quand un indic donne des renseignements a des flics. La rue a l’air calme, quelque passant se promène, en faisant les fermetures de boutiques. Le froid de la nuit se fait sentir. Je m’allumai une cigarette, tout d’abord parce que j’en avais envie.
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Ensuite parce que cela fait moins suspect que d’attendre à ne rien faire. Au bout de quelques minutes, je m’impatiente, Aron, n’arrive toujours pas, je décide de retourner dans la ruelle, mais arrivé à l’entrée, je me stoppe nette dans mon œuvre, pour me cacher au coin du mur. Je n’en reviens pas, c’est moi ou Aron est en train de donné du Cannabis ce chère Jason. C’est donc pour ça qu’il m’a envoyé surveillé la ruelle….
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