11-Déstituer

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8 jours avant le drame :

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Je venais de passer quatre jours à me reposer, et il était temps pour moi de retourner au commissariat, Aron passai me voir tous les jours, pour savoir comment j’allais C’est vraiment mon meilleur pote, presque comme un deuxième frère pour moi. Il venait, me tenais au courant de l’enquête, et ensuite on se matait un match de hockey, bière à la main.

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De plus il a toujours été apprécié par ma femme et mes enfants. Qu’est-ce que je ferais sans ce bon vieux Aron ? Sans déconner ! En tout cas ces quatre jours mon permis de me ressourcer un peu, et j’en avais bien besoin, je l’avoue. Bref, j’arrive au bâtiment et entrai. J’aperçois Aron qui me faisait signe :

«—Oliver, va voir le commissaire Williams. Il veut te parler.

—Ah, et que veut-il ? lui demandais-je

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—C’est à lui de te le dire, je suis vraiment désolé, me répondit-il le regard triste, j’ai vraiment tenté de le faire changer d’avis.

—Ok, je ne comprends pas vraiment, mais j’y vais. Acquiesçai-je intrigué par la réponse d’Aron.»

Je ne me fis pas presser, pour entrer dans le bureau de Williams :

«—Bonjour, Commissaire, vous avez demandé à me voir ?

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—Bonjour, Oliver ! Oui je devais te parler de quelque chose d’important. Tu es destitué de l’enquête.

—Mais, pourquoi ?! M’exclamais-je, surpris par ce que je venais d’entendre.

—Tu as vécu beaucoup de choses ces dernières semaines, l’intervention musclée aux Gogo park, ton pétage de plomb à l’interrogatoire, et pour finir dans un échange de tirs ou tu as failli mourir et ou une personne est morte devant tes yeux.

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—Et alors, qu’est-ce que ça peut faire ?

—Je pense que tu n’es plus en état d’enquêter, tu prends cette affaire trop à cœur, Psychologiquement et nerveusement, tu n’es pas à cent pour cent. Sur une prochaine intervention sa pourrait mal tournée, alors en attendant je vais te mettre sur de nouvelles enquêtes. Désolé, Oliver !»

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La colère s’empara de moi, je ne pouvais pas laisser tomber maintenant, si près du but. Je tapais un grand coup sur la table en haussant la voix :

«—Vous ne pouvez pas, vous m’entendez, vous ne pouvez pas ! m’exclamais en colère Je me suis investi comme jamais et vous me jeter comme un vulgaire torchon.»

Le commissaire se leva en imposant sa grande carrure :

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« —Je suis le seul décideur ici, et je vous dis que vous êtes destitué, haussa-t-il. Alors maintenant prend les nouveaux dossiers que je t’ai préparé et sort de cette pièce.

—Oui, tout de suite, répondis-je refroidi par l’agacement de Williams.»

Je sorti, et examina rapidement les dossiers, que des affaires mineures, le genre de choses que l’on confie à un policier débutant le métier. J’étais dépité, mais je n’allais pas laisser tomber si vite.

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Faisons un petit flash-back, et retournons au moment où Peter avait abattu l’autre gars et m’épargnait. Eh bien, ce jour-là, j’avais beau être traumatisé, j’ai eu le peu de lucidité qu’il me restait pour poser un micro-émetteur au moment où j’ai posé la main sur la manche de mon frère, pour le remercier. Ce genre de gadget moderne est des plus utile, et je peux maintenant suivre ses mouvements à la trace.

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Et je peux vous assurez que les quelques jours que j’avais eu à disposition, je m’en suis servi pour observer, tous ces mouvements sur mon émetteur, et il y a un endroit où il allait tous les soirs. L’usine abandonnée de Colfield, quinze ans que plus personnes ne mets les pieds là-bas, un repaire idéal pour les gangsters.

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Je décidai d’aller en parler à Aron, quand je le vois monter à l’étage en direction de la salle où l’on entrepose toutes les saisies d’armes, de drogues…. Je le suivais jusqu’à la pièce en toute discrétion, et mes doutes se confirmèrent. Il récupéra plusieurs sachets de drogue qu’il mit dans l’intérieur de sa veste. Je repartis au rez-de-chaussée sans qu’il ne s’en aperçoive.

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Quand il descendit je le suivis, il prit sa voiture et je fis de même. Mes soupçons se confirmait de nouveau, il se dirigeait vers Lincoln Park, et bien sûr arrivé sur place, je pensais trouver son indic Jason, mais non s’en était un autre cette fois-ci.

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Il a discuté avec lui une dizaine de minutes puis lui a donné la drogue et se sont séparés en toute discrétion. Bon sang, mais qu’est-ce qu’il pouvait trafiquer ? J’étais en train de perdre confiance en lui.

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