20 décembre 2024
Dehors, il pleut à souhait
des torrents brumeux
des tourments tumultueux
dans l’écho d’un monde essoufflé.
Il pleut une sacré rabasse
des larmes d’orage
des balles de rage
sanglots rubasses.
Il pleut la solitude ;
la tranquillité de l’âme
le suicide par lame
une grande incertitude.
Les vents chevauchent les destriers de la tempête
voraces et furieux
embrassent les impacts dangereux
d’une hécatombe complète.
Ils hurlent éternels labeurs
soulèvent les dernières tombées de l’automne
déchaînent les cris lointains des mones
dans l’oreille des rares flâneurs.
Ils sifflent les secrets d’un monde en sursis
des paroles inaudibles
des pensées intelligibles
Volonté d’acratie.
La foudre perce l’illusion étouffante
des éclairs vifs et immodérés
un carnage immense et libéré
dans l’écho d’une société mourante.
Vocifération de la terre mère
des gémissements plaintifs
des pleurs vindicatifs
L’agonie amère.
Au centre de la noirceur est l’éclat bienveillant
qui perce la couverture de nuages aux milles nuances
qui esquisse l’espérance
d’une humanité en proie à une évolution à double tranchant.
Dehors, je demeure gaugée
à écouter l’agonie du vent
à accompagner la fulguration meurtrie
d’un silence désolé.
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