Seul, l'océan
Dans le silence lourd, une âme isolée,
Errant dans les ombres, son cœur désolé.
Les rires et les chants, de lointains souvenirs,
Un murmure éteint, dans l'abîme des désirs.
Les rues animées, des décors fantômes,
Les visages flous, des masques en somme.
Chaque pas résonne, dans un vide infini,
Comme un cri muet, dans un espace gris.
Les fenêtres éclairées, de vies en mosaïque,
Dévoilent des scènes, d'un bonheur nostalgique.
Mais derrière les murs, l'isolement persiste,
Un monde clos, où le temps résiste.
Les liens autrefois forts, se sont effrités,
Sous le poids du temps, ils se sont distancés.
Les mots se font rares, les échanges distants,
La solitude s'étend, dans un vaste océan.
Les jours passent sans éclat, les nuits sans rêve,
Chaque seconde étire une éternité brève.
Les espoirs se fanent, comme les feuilles d'automne,
Dans le jardin de l'âme, où le silence résonne.
Pourtant, dans ce désert, une lueur persiste,
Un appel discret, un espoir qui insiste.
Une main tendue, un regard bienveillant,
Peut briser les chaînes, et rallumer le temps.
Car au-delà des murs, des barrières dressées,
Le monde attend, les cœurs enlacés.
Et même dans l'ombre, une étoile peut briller,
Pour guider l'âme perdue, vers un sentier éclairé.
L'isolement social, une cage invisible,
Peut se défaire, dans un geste sensible.
Un sourire, un mot, une présence attendue,
Peuvent transformer la solitude en vie partagée, reconnue.
Annotations
Versions