Sous un ciel voilé, dans le silence immense,

Le deuil s'installe, avec une lente cadence.

Un cœur en peine, un esprit égaré,

Cherchant dans l'ombre, l'écho d'un être aimé.

Les jours se font lourds, les nuits interminables,

Chaque souvenir, une blessure palpable.

Les rires partagés, les doux mots chuchotés,

Sont désormais des fantômes, dans un cœur endeuillé.

Les larmes coulent en secret, rivières de douleur,

Inondant les pensées, noyant les heures.

Les sourires se fanent, sous le poids du chagrin,

Et le monde perd ses couleurs, sous un voile de satin.

Les objets familiers, des reliques sacrées,

Rappellent à chaque instant, l'absence inaltérée.

Le vide laissé par l'âme, si précieuse et tendre,

Résonne dans les murs, et fait l'esprit se fendre.

Mais dans cette obscurité, une lueur fragile,

Une étincelle d’espoir, un souvenir subtil.

Car l’amour qui unit, ne s'éteint jamais vraiment,

Il perdure dans le cœur, comme un feu vivant.

Les mots doux résonnent, dans un murmure lointain,

Rappelant que l'absence, n'est jamais tout à fait fin.

Les souvenirs partagés, deviennent des trésors,

Des fragments d'éternité, des éclats d'aurore.

Le deuil est une épreuve, un chemin solitaire,

Mais il révèle aussi, la force de nos prières.

Avec le temps, la douleur s'adoucit,

Et l'amour perdu devient, une douce mélodie.

Ainsi, malgré les larmes, et le poids du passé,

Le cœur trouve la paix, dans l’amour conservé.

Car même dans l'absence, les âmes restent liées,

Et le deuil se transforme, en un tendre passé.