Dans les profondeurs sombres, une flamme s'embrase,

La colère surgit, telle une force vorace.

Elle gronde et rugit, un orage déchaîné,

Ses éclairs illuminent, un ciel embrumé.

Elle se nourrit des injustices, des mots tranchants,

Des trahisons, des blessures, des souvenirs brûlants.

Elle enfle dans le cœur, en une vague impétueuse,

Balayant tout sur son passage, implacable et rageuse.

Les poings se serrent, les mâchoires se crispent,

Les yeux lancent des éclairs, dans un silence qui s’inscrit.

La colère est un feu, un brasier incandescent,

Consommant l’âme, en un instant violent.

Elle clame vengeance, justice et réparation,

Refusant la paix, dans son tumultueux tourbillon.

Les pensées s'embrouillent, les mots se font durs,

Les gestes se précipitent, l’esprit devient obscur.

Mais au-delà du tumulte, une fatigue s’installe,

La colère épuise, elle est une force fatale.

Elle laisse des cendres, là où le feu a brûlé,

Un vide profond, une douleur insensée.

Pourtant, dans le silence qui suit la tempête,

Une lueur d’espoir, une volonté secrète.

Car la colère peut se muer, en force créatrice,

Transformant la destruction, en énergie propice.

Apprivoiser cette flamme, en comprendre la source,

C’est puiser dans l’ombre, une nouvelle ressource.

La canaliser, pour en faire un pouvoir,

Un moyen de grandir, de se reconstruire un soir.

La colère est une force, une émotion puissante,

Qui peut nous détruire, ou nous rendre vivants.

Apprenons à l’écouter, à la dompter avec soin,

Pour transformer la rage, en un chemin serein.