Dans le jardin des promesses, un serpent se faufile,

L’infidélité murmure, son venin subtil.

Elle naît dans l’ombre, des regards dérobés,

Des mots chuchotés, des secrets cachés.

Les cœurs qui se faisaient confiance, en une danse sacrée,

Se trouvent désunis, par des gestes dissimulés.

Le lit partagé, devient un champ de mensonges,

Où chaque nuit volée, fait naître de sombres songes.

Les baisers autrefois doux, deviennent amers,

Sous le poids du soupçon, et des rêves adverses.

Les rires complices, se changent en cris étouffés,

Et l’amour se ternit, par des désirs bafoués.

Le jour, elle sourit, masque de porcelaine,

La nuit, elle se perd, dans des bras clandestins.

Chaque caresse volée, chaque peau étrangère,

Est une épine plantée, dans le cœur de son lien.

Il sent le parfum, d’un étranger sur sa peau,

Des échos de mensonges, dans les silences trop longs.

Son cœur se déchire, entre l’amour et la haine,

Cherchant des réponses, dans ce labyrinthe de peines.

L’infidélité, douce tentation, poison amer,

Détruit les fondations, d’un amour sincère.

Elle se nourrit de failles, de moments de faiblesse,

Et laisse des cicatrices, profondes et denses.

Pourtant, au-delà des trahisons, des douleurs partagées,

Il reste l’ombre d’un espoir, fragile et vrai.

Car même dans la chute, une force peut renaître,

Un amour peut se reconstruire, se réinventer peut-être.

Mais les souvenirs d’infidélité, persistent et hantent,

Les esprits torturés, les âmes méfiantes.

Et le pardon, bien que possible, demande du temps,

Pour recoudre les blessures, et apaiser le vent.

Ainsi, dans le jardin des promesses, le serpent s’éloigne,

Laissant derrière lui, des cœurs en émoi.

L’infidélité, danse macabre et désastreuse,

Rappelle que l’amour, est une flamme précieuse.

Gardons la flamme vive, avec respect et soin,

Pour éviter que l’ombre, ne vienne ternir nos chemins.

Car l’amour véritable, mérite loyauté,

Et chaque cœur blessé, aspire à la vérité.