Dans le silence des cœurs, où la douleur sommeille,

Le pardon s’éveille, comme une douce merveille.

Il arrive doucement, sur la pointe des pieds,

Guérissant les blessures, que le temps n’a pas effacées.

Les mots qui ont blessé, les gestes qui ont trahi,

Laissent des cicatrices, que l’on porte jour et nuit.

Mais le pardon est une clé, ouvrant les portes fermées,

Un souffle léger, qui apaise les âmes tourmentées.

Il ne se donne pas toujours sans douleur, ni sans peine,

Il demande du courage, pour libérer la haine.

Mais quand il éclot, il illumine les visages,

Et transforme les cœurs, en doux paysages.

Guérir, c’est accepter, que les erreurs sont des leçons,

Que chaque pas blessé, nous mène à l’horizon.

Le pardon est une rivière, où l’on dépose ses chaînes,

Un fleuve tranquille, qui emporte les peines.

En pardonnant l’autre, c’est à soi que l’on offre,

Une paix intérieure, un précieux coffre.

Le cœur se fait plus léger, les rancunes s’envolent,

Et la guérison arrive, comme une douce parole.

Car pardonner, c’est choisir de se libérer,

D'un fardeau invisible, qu’on a trop longtemps porté.

Et dans cette délivrance, on trouve la clarté,

D’un chemin de lumière, où tout peut renaître en beauté.

Ainsi, le pardon et la guérison vont de pair,

Comme deux étoiles guidant dans la même lumière.

Ils transforment la douleur, en sagesse infinie,

Et redonnent à l’âme, la force de la vie.