Destruction du nid
Sous un ciel voilé, dans la brume du soir,
Deux ombres se rencontrent, loin du regard.
Le parfum de l’interdit, une douceur amère,
Les entraîne doucement vers des sentiers éphémères.
Les promesses murmurées, les serments d’autrefois,
Semblent s’évanouir, à l’aube de ces émois.
Les cœurs battent en secret, dans une danse voilée,
Cherchant une chaleur, qu'ils ne peuvent nommer.
Les mains qui se frôlent, en cachette, tremblantes,
Sont des serments fragiles, des promesses vacillantes.
Chaque baiser volé, chaque étreinte cachée,
Est une flamme éphémère, qui consume et détruit.
Le lit conjugal, devient une terre désertée,
Tandis que dans l’ombre, naissent de fausses vérités.
Les sourires masquent la honte, les regards fuyants,
Et l’amour, peu à peu, devient un spectre errant.
Les mensonges s’enlacent, dans un réseau serré,
Chaque mot est un voile, pour dissimuler.
Mais la vérité attend, dans le silence amer,
Que la passion coupable se change en poussière.
Car l’adultère est une rose, belle mais cruelle,
Aux pétales envoûtants, mais aux épines mortelles.
Elle enivre un instant, de parfums enivrants,
Puis laisse des blessures, saignant éternellement.
Quand l’aube se lève, et que le rêve se brise,
Il reste la douleur, la trahison, la surprise.
Les cœurs sont en ruine, les promesses déchues,
Et l’amour s’effondre, dans un silence absolu.
Ainsi se consume, dans la nuit étoilée,
Une passion éphémère, qui n’a pu durer.
Car l’amour véritable ne se bâtit pas dans l’ombre,
Il s'épanouit au grand jour, sans secrets ni mensonges.
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