Drame à l’âme
Un deuil, un cœur en pleur
Ma vie, ma plus grande peur
Une solitude, trop de rancœur
Une vie loin des belles couleurs
Périr dans le coin, fanée fleur
Plus aucun sens, un vilain cœur
Je ne ressens plus que de la torpeur
J’ai arrêté le marathon avant l’heure
On dit t’aimer, ce sont des leurres
Qu’ils sont gentils, ces motivateurs
Plus de carburant, plus rien au moteur
Je ne suis plus des miens, je suis des leurs
Triste, sans vie, abandonner le bonheur ?
J’ai arrêté de compter mes vils détracteurs
Assis sur le lit, en main, un vieux compteur
Ils sont bien plus nombreux que mes malheurs
Crier au fond de soi sous la terreur,
Chanter et danser, oubliant sa saveur,
Celle d’une vie pourchassée par le dévoreur
Se motiver en écoutant des paroles sans valeur
Se tourner vers ceux qui te pleurent
Je ressens de la tristesse et de la fureur
Que faire ? Il me pleut des gouttes de sueur
Ma vie n’est pas un conte, c’est un film d’horreur
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