Pour éviter que le temps me regarde je le contemple
Une minute de lecture
Lorsque la nuit tombe, que j'appelle la musique pour qu'elle comble le silence ; les oraisons de mon esprit qui sombre me rappellent à mes espoirs. Ces mots comme un exutoire à une vie banale et sans histoire.
Les mots comme un remède au rêve meurtri d’une vie idéale. Comme une cage, le temps me fait exclave, sans prise j’écris en témoignage de son passage.
La crainte de chacun de ces textes du soir est de cheminer sans point d’ancrage, de n’être que le flux de réflexions vides. En somme, de n’aller nulle part. Deux ans que je n’écris plus, que les contes qui habitait mon crâne se sont tus. Impossible de savoir si l'écriture me permet d'échapper à des turpitudes ou bien si de mes doigts découlent des récits qui méritent d'être lus.
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